Le mauvais temps nous y aidant, nous avons quitté le Mexique pour une destination que les enfants vous dévoileront en fin d'article.
Mauvais temps ou presque car le ciel de mer reste de la haut toujours aussi beau...
Avec une demi heure de retard, le décollage est imminent. Une dame âgée semble errer dans les allées, suivie de deux autres titubantes. Qui donc va leur venir en aide ? Céder sa place ? Nous étions près à nous inquiéter de leur sort quand les dames en question ont enfilé des gilets de sauvetage... Alerte ! Evacuation ? Non, plutôt méprise... les dames en question ne sont pas là pour tricoter mais pour exercer leur rôle d'hôtesses de l'air... Elles ont du côtoyer Charles Lindbergh...Respect !
Le voyage ne devait être qu'une formalité, juste une paire d'heures d'avion, mais c'était sans compter sur les aléas du vol direct.
La pluie torrentielle que nous venions de quitter s'était invitée également à destination rendant impossible l'atterrissage dans les temps.
On a exécuté beaucoup de ronds dans l'eau des nuages au dessus de l'aéroport dans l'attente d'une éclaircie mais en vain.
Le comandant de bord prenait le micro dans un anglais méchamment Texan auquel nous ne décryptions qu'un mot sur deux mais où nous devions comprendre que nous étions déroutés vers un autre aéroport à 1 h de vol.
Approchant le dit aéroport, nouvelle information : ce dernier est finalement surchargé, no problem, on poursuit plus au sud à 1/2 heure cette fois.
On atterrit finalement. Personne ne bouge. L'avion se gare sur une voie de garage. On attend les instructions.
1 heure passe quand on apprend que la perturbation file à l'est et que l'avion, entre les éclairs, peut revenir sur ses pas pour atteindre enfin destination.
Une heure et demi plus tard, nous arrivons là où nous aurions du atterrir 5 heures plus tôt.
Nous pensions en avoir presque fini oui mais...l'avion s'est posé au bout de monde d'une des pistes de l'aéroport.
Entre les décollages & atterrissages des autres compagnies, nous mettrons 1 heure supplémentaire pour atteindre le terminal.
Le passage en douane a été étonnamment rapide, avantage de le passer à 2 heures du matin plutôt qu'à 20 heures...
Nous voilà au bout du parcours devant le tapis roulant des bagages.
Ouf, dans 5 mm on est dehors...
Le tapis reste pourtant immobile. 1/4 h passe, 1/2 h re passe, 3/4 h plus tard, il n'a toujours pas bougé d'un pouce.
La climatisation nous glace le sang mais nos "chandails" sont dans les gros sacs...
Le Papa ne pouvait plus s'asseoir tellement il devait faire pipi...
Ca y est, le tapis roule ! Applaudissements nourris !
Les valises se font pourtant attendre. 1/4 d'heure passe avant l'apparition du premier bagage.
Puis c'est au compte goutte... Hourra ! en voilà une des nôtres !
C'est celui de la Maman. On s'habille de ses vêtements et des manches de sa polaire, Noé en fait un pantalon.
A ce stade, il faudra qu'on explique aux enfants pourquoi des sacs qui partent ensemble à l'enregistrement arrivent en ordre dispersé à l'arrivée...
Entre le premier et le dernier, ils nous ajoutent 25 minutes qui ressemblaient à des heures....
Il est passé 3 heures du matin... notre voyage d'une durée de 4 heures initialement prévues en affiche 11... on préfère en rigoler...
Une ultime 1/2 heure de queue à l'unique boutique encore ouverte pour une boite de chips et une bouteille d'eau en guise de souper tardif.
Puis dodo.
Le nom de notre hôtel cette nuit là : Terminal 8...
En une vingtaine de vols, nous n'avions jamais tenté l'expérience : voila qui est joyeusement fait !
Mais où sommes nous donc ?
Commentaires
mais où pouvez-vous bien être ?
En tous cas, nous il fait beau !!!! Après quelques averses par-ci par-là, on peut dire que c'est bientôt l'été !!!
Sinon, kermesse de l'école digne de son nom. Nous avons passé un moment fabuleux !
A bientôt !
Start spreadin' the news
I'm leaving today
I want to be a part of it
New York, New York
These vagabond shoes
Are longing to stray
Right through the very heart of it
New York, New York
I want to wake up in a city
That doesn't sleep
And find I'm king of the hill
Top of the heap
These little town blues
Are melting away
I'll make a brand new start of it
In old New York
If I can make it there
I'll make it anywhere
It's up to you
New York, New York
New York, New York
I want to wake up in a city
That never sleeps
And find I'm a number one
Top of the list
King of the hill
A number one
These little town blues
Are melting away
I'm gonna make a brand new start of it
In old New York
And if I can make it there
I'm gonna make it anywhere
It's up to you
New York, New York
New York
Bon d'accord, je ne me suis pas cassé, mais je la trouve superbe cette chanson.
Interprétations magistrales de Lisa Minelli et de Frank Sinatra
Les paroles sont de Fred Ebb.
La musique de John Kander 1977
et les décors de (Mc) Donald Caldwel
Il parait que New York on la déteste ou on en raffole (et c'est comme une drogue, il faut toujours y revenir). Être New York addict.....
profitez en bien et racontez nous tout ça
grosses bises