Avec Papa, nous sommes partis en scooter pour deux pour découvrir la campagne autour d'Ubud. On le faisait chacun son tour des jours différents. ( doucement, avec chacun un casque ) On cherchait des rizières en terrasse. On en avait vu que des petites,
mais là où on est allé, ouahhh ! elles étaient très grandes et très belles.
C'est pas la nature qui a fait ça, ce sont les hommes pour pouvoir cultiver le plus possible de riz sur plusieurs niveaux et en même temps de bien utiliser l'eau.
Dans leur champs, ils travaillent tout le temps. On voit dépasser leur chapeau pointu un milieu du riz. On est bien en Asie.
Ce jour là, on a eu beaucoup de chance. Le ciel était gris foncé mais on a réussi à ne pas voir la pluie.
Sur la route, quand le soleil est un peu revenu, on voyait toutes des femmes avec leurs habits du dimanche de la messe qui allaient vers un temple avec sur leur tête des paniers remplis d'offrandes.
Elles se sont assises au milieu d'un virage sur la route.
Plus loin derrière elles, une procession arrivait.
Ils sont passés devant nous et on fait demi tour.
Devant les enfants en tenues traditionnelle chantaient et tapaient des mains.
Et derrière des femmes qui portaient sur la tête des énormes offrandes.
Et derrière encore, le dragon "Barong" ( l'esprit du bien ) en dessous des ombrelles de décoration comme au carnaval de dunkerque en les remuant moins.
La procession s'est arrêtée près du temple.
Tout le monde s'est assi après avor déposé ses paniers d'offrandes .
Les femmes ont commencées à chanter mais plus personnes ne bougeait.
Ils priaient, papa m'a dit qu'il méditaient. Il a du m'expliquer ce que c'est.
On est resté longtemps et repris la mobylette pour prendre les petites routes de campagne parceque la lumière était jolie pour voir le vert des rizières.
De loin, une femme arrivait vers nous puis deux.
On avait jamais vu autant d'offrandes sur une tête des fruits frais et secs et même un poulet rôti !
On est arrivé dans un village où plein d'hommes étaient regroupés.
On entendait comme des poules.
On s'est rapproché. Ce n'étaient pas des poules, mais des coqs qui allaient se combattre ! Super !
On a demandé si on pouvait rester. Ils ont souri, on a compris que oui.
C'est pas seulement un combat de coups de patte et des coups de becs. Ici, ils attachent avec un fil rouge à une des deux pattes une lame de couteau en forme de V plus grande et plus fine que le mien.
Avec ça, il risque d'y avoir du sang et même plus.
Les deux hommes montraient leur coqs au public.
Ils discutaient beaucoup parcequ'ils faisaient des paris sur celui qui allait gagner. Un homme ramassait les billets.
Les deux homme existaient les coqs. Ils arrachaient leurs plumes, ils leur donnaient des claques dans le cou, ils les rapprochaient tout près l'un de l'autre.
Ca criait de plus en plus fort et tout d'un coup, ils les ont laché. Directement, les deux coqs se sont battus.
Autour, tout le monde criait. Ca était très rapide. A un moment ils ont repris les coqs pour les replacer au milieu. C'est à ce moment là que le coq clair a donné un coup au ventre du coq foncé.
Il est tombé et ne bougeait plus. Le coq clair avait gagné... le maitre du coq perdant était triste...
On lui a détaché les lames.
Pour le coq noir, c'était terminé. Il a était déposé dans un coin. Personne ne s'en occupé sauf un chien qui venait lécher les traces de sangs. Il respirait encore. ( les bouts rouge c'est pas du sang mails les bout de fil qui servent à attacher la lame )
C'était le dernier combat. On a eu de la chance.
Dans l'arène de banbou, il ne restait plus que des plumes, des mégots, et du fil rouge et du sang dans la poussière.
Ceux qui avaient gagné avaient retrouvé leur panier en attendant le prochain combat.
On a su que le coq perdant était donné à la personne qui avait gagné pour le cuisiner chez lui...
Les hommes s'étaient réunis juste à coté pour jouer maintenant aux cartes toutes fines avec des dessins dessus. Ils pariaient aussi.
Les femmes et les enfants revenaient d'une cérémonie au temple tout près.
On a remercié et salué les gens du village et sommes repartis pour la route du retour content d'avoir vu çà.
On est repassé par la même route et la célébration qu'on avait vu à l'aller n'était pas terminée.
Il y avait encore plus de monde. Tous assis. Le dragon était posé sur une estrade de pierre en hauteur entourée d'offrandes.
Les femmes et les enfants devant avec leurs habits traditionnels de toutes les couleurs et les hommes derrières en tenues blanche avec un bandeau sur la tête.
On est resté un petit peu. Le jour tombé mais c'était encore plein du couleur.
On devait repartir car c'était la fin de l'après midi.
On a croisé une statue énorme
et une dernière rizière bien verte...
C'était bonne journée entre garçons pleine de surprises et de belles images. Le soir on a eu plein de choses à raconter aux filles.
Le lendemain, c'était le tour de Camille et elle aussi elle a vu un truc qu'elle avait jamais vu... patience...
nb : j'ai fait un film du combat. Je vous le montrerai. Ca vaut le coup.
Commentaires
Bravo Noé , pour cette sortie entre garçons, je suis certain que tu as pu conduire la "Mob" ?
Ici , aussi il y a eu bcp de combats de coqs, et ce n'est pas pour rien que Papa a baptisé le magasin : le Gallodrome.
Stéphane qd il va voir ton reportage va en être bien jaloux.
Vivement demain , pour connaître la "surprise" de la sortie de Camille.
Nous t'embrassons bien fort.
Comme j'aimerais etre a votre place cé si bo jadore vraiment vous avais de la chance je suis sur que ce voiyage vous aller jamais l'oublier jen suis sur que tu en révé!!!
a+,
Ce petit voyage en indonésie m'a permis de rêver et d'oublier le temps gris qu'il fait ici. En cette période de fêtes, on aurait trouvé tout ce qu'il faut pour mettre de la couleur dans les maisons. Je vois que vous prenez du plaisir et que votre émerveillement est toujours aussi fort qu'aux premiers jours.
Un grand bonjour à toute la famille.
M.Costeur