Nous partons tôt le matin à 7h30 découvrir une plantation d'hévéas, l'arbre qui fabrique le caoutchouc. Dans la région où nous sommes il y en a beaucoup.
Ici, il y a 800 arbres. Tous les jours, à deux heures du matin, un couple de thailandais s'occupe de la récolte.
Ils saignent les arbres ça veut dire qu'il font une entaille dans l'écorce de l'arbre pour faire couler la sève blanche de l'hévéas qui est en fait le caoutchouc.
Il accroche un petit récipient en dessous d'un bout de métal qui sert de gargouille pour faire couler la sève.
Ils travaillent de nuit parcequ'il fait moins chaud sinon la sève durcit trop vite.
Il faut 4 heures pour que le pot se remplisse. Pour 800 arbres, il faut 6 heures de travail rien que pour la récolte.
On en a ramasser des bouts pour coller dans nos cahiers de vie.
A 8h, sous leurs cabanes de taules, ils commencent un autre travail.
Il faut 20 à 30 minutes pour pouvoir les démouler. On dirait du flan de mozarella.
On a bien regardé toutes les étapes.
Ils aplatissent une première fois avec les pieds ou avec un rouleau à la main
puis ils utilisent une machine actionnée à la main. Des gros rouleaux qui aplatissent encore plus. Ils repassent 2 ou 3 fois pour bien essorer
puis encore une dernière fois dans une autre machine pour avoir la bonne épaisseur.
Le travail était presque terminé. Il restait à étendre les plaques comme du linge qu'on fait sécher au soleil.
Les plaques d'hier avaient jaunies. C'était drôle à toucher...comme du caoutchouc avec l'odeur du caoutchouc...
Les 800 arbres ont donné aujourd'hui 15 plaques de caoutchouc d'1 kg chacune. Ils les vendront environ 70 bath le kg. ( 1 euros = +- 48 bath ) Je ne trouve as ça cher du tout pour toute une journée de travail qui a commençait à 2 h du matin.
La maison où ils travaillaient était une maison traditionnelle d'ici construite sur pilotis pour ne pas être innondé à la saisons des pluies.
Sur les marches un grand père lisait son journal.
A coté de lui, des piments séchaient au soleil. Ceux là seront très piquants.
La cuisine était ouverte avec l'armoire garde manger.
Et sous la maison, le stock de caoutchouc. On pouvait en faire des élastiques !
L'après midi, nous sommes allés au temple du village pour des massages traditionnels car ici ils se massent tout le temps partout et ils ont raison parce que ça fait du bien. Nous, on s'est occupé que des pieds pendant une heure. On laisse nos chaussures à la porte comme partout en Thailande.
Je ne savais pas que dans mes pieds il y avait autant de choses à masser, le foi, les reins, les yeux, le coeur etc...
On était installé sur des sortes de transats tous dans la même pièce. On nous avait offert un verre d'eau chaude pendant qu'on nous lavait les pieds.
Le massage est un acte important et il commence par un salut à bouddha.
Les masseuses étaient toutes en jaune parceque c'était le jour du roi et que ce jour là dans la semaine on met des habits jaunes.
Papa et Maman avaient pris un peu d'avance et ils devaient avoir mal au rein car quand les dames massaient ce point là ils ont tous les deux crié. Nous non. Ca nous faisait rigoler.
Clémence a eu droit à un supplément au cou et tous, à un autre verre d'eau chaude pour finir.
On a remis nos chaussures comme si on avait de nouveaux pieds...
On reviendra souvent ici...
N'oubiez pas de temps en temps de vous masser le gros orteil, cela vous fera du bien au cerveau !
Commentaires
très instructive cette extraction de sève pour la fabriquation de caoutchouc. 2heures du matin!!vous êtes courageux mais ça en vaut la peine .
Le massage après a l'air bien agreable.;Moi j'ai attendu 45 ou 50 ans avant de savoir qu'en effet tous les organes étaient inscrits dans les pieds . Profitez-en et soignez les bien.
vive les petites découvertes et les gros orteilles!
Cela fait de nombreuses fois que je viens lire vos récites et admirer les découvertes enrichissantes dont vous nous faites part en photos. Votre journal est très intéressant et j'ai déjà communiqué l'adresse de votre site à plusieurs personnes qui font donc partie des lecteurs inconnus. Vous avez su provoquer une chance extraordinaire pour réaliser cette découverte du monde. Continuez.