Dernière photo de famille avant de partir de Thailande pour rentrer au Cambodge.
Je dis au revoir à mes copains en espérant peut être les revoir pendant le voyage sinon c'est sûr en France.
C'est la première fois que l'on passe une frontière par la route sans avion.
Le poste de la Thaïlande est moderne.
Entre les deux frontières, il y a un bout de route à personne et à tout le monde. On a quitté la Thailande mais pas encore rentré au Cambodge. ( en anglais : c'est un no man land )
Après 500 mètres, un panneau indicateur STOP avec un pulvérisateur d'herbe ? Ils allaient nous asperger pour vérifier qu'on a pas de microbes ?
Voici le bureau de douane du Cambodge.
On doit présenter les passeports pour avoir un visa pour pouvoir rentrer et rester dans le pays 30 jours.
C'est long. Il y a beaucoup de papiers à remplir.
Je vérifie que j'ai bien le drapeau du pays sur mon chapeau. Ca va je peux rentrer.
Les douaniers sont cools. De temps en temps il tire sur sa ficelle pour laisser passer.
Ici on dirait qu'il est au garde à vous, mais non il regarde la télé. En Asie, il y a toujours une télé dans un coin qui marche.
On a maintenant les visas mais maintenant il faut aller au bureau d'à coté pour nous mettre les tampons.
C'est encore long. Il y a encore des papiers à remplir.
Papa discute avec des gens pour trouver une voiture pour nous conduire à la première ville à 100 km d'ici.
Il en a trouvé une mais le coffre est plein et on ne peut pas mettre nos valises.
Pas grave, il sorte le carton et le schotch sur le coffre.
Ca nous fait rigoler.
Un dernier coup de tampon et on a le droit de rentrer au Cambodge
C'est parti pour 3 h de piste à fond.
Ca me rappelait Madagascar avec plein de moyens de transports différents
des charrettes
des voitures toutes cassées qui roulent quand même
des vélos magasins de jouets
et toujours beaucoup de poussières, On l'appelle ici "la neige Cambodgienne"
Quand il double, c'est à l'aveuglette mais ils sont pas muets et klaxonnent tout le temps. J'espère que les gens d'en face ne sont pas sourds.
Ici si vous regardez bien il y a un vélo
On a trouvé la solution pour ne pas voir du tout
Ouf, nous sommes arrivés à l'hôtel.
On en a choisi un près du marché et sommes allés déjeuner dans une cantine chinoise.
Battabang est une grande ville, la deuxième du Cambodge. Au couché du soleil, on est allé sur le pont voir pas le Mékonk ( au début on croyait que c'était ça )mais après avoir regardé une carte c'est la rivière Sanger.
On a regardé le spectacle des gens qui passent sur le pont
Au bout du pont, un grand panneau avec une tour eiffel, l'arc de triomphe et le nom d'Alain Delon qui est ici une marque de cigarette.
C'était la fin de l'après midi, les écolières rentraient à la maison.
les bonzes au temple. On les a suivis
On a croisé des vieux souriants,
des porteurs de plateau avec rien dessus
des vendeurs de mais
une station service à essence
des cantines sur roues
des marchandes d'oeufs
Mais où sont passés nos bonzes ?
Pas loin, on a trouvé le temple.
Il était joli
bien sculpté tout doré
Un bonze faisait le ménage
Leurs tenues orange séchaient après la lessive
Dans un coin du temple, il y avait une école de bonze. Les filles sont allées voir.
Le professeur a discuté avec Maman et lui a demandé de faire un petit peu la classe. Une maîtresse même au bout du monde elle reste une maîtresse. Les bonzes avaient l'air content.
Un bonze est venu vers moi. Il parlait anglais d'où je venais, mon prénom et mon âge. Il m'a pris et ne m'a plus lâché.
Il y en avait un, puis deux, puis quatre
puis cinq
puis je sais pas combien. Il me tenais toujours comme si il croyait que j'allais tomber si il me lâchait.
Ils me touchaient tous, peut être que ça porte bonheur de toucher un petit bonhomme tout blanc ? Papa a demandé si je pouvais rester ici quelques mois pour touver la sagesse. Ils étaient d'accord. Mois pas tellement.
Ils étaient très gentils et rigolaient tout le temps sauf sur la dernière photo officielle.
Un dernier tour au marché pour acheter des fruits pour le bus demain
La France est restée longtemps dans ce pays. Ils ont laissé des choses comme la baguette.
Le matin on a eu droit à notre premier déjeuner français.
On prenait le bus pour très tô pour une autre ville Siem Reap près d'Angkor.
En plus des fruits on a acheté du riz cuit dans du bambou
On a attendu le départ du bus longtemps.
C'est pas grave parce que autour de nous c'est toujours le spectacle.
Dans le bus, Camille avait de la chance, personne à coté d'elle
et en plus une nouvelle copine.
Par la fenêtre c'était aussi un spectacle.
Des maisons sur pilotis pour la saisons des pluies
Sauf qu'en ce moment c'est la saison sèche et qu'aucune rizière est verte
Ici dans une même voiture ils mettent toutes la famille et les copains et même les poules...
Quand on voyage derrière la voiture comme ça il vaut mieux avoir son masque
Un petit arrêt pipi mais derrière les toilettes parce que dedans ça sentait pas la lessive...
Le bus est reparti mais là jusqu'au bout j'ai dormi...
Commentaires
Comme c'est amusant , Noé, tout ce que tu nous racontes. On s' y croit encore une fois de plus. Impressionnant la poussière sur la route, on comprend pourquoi il faut porter un masque. Encore des beaux marchés et encore des transports à deux roues spectaculaires. à bientôt la suite.
Moi, je postulerais bien pour un poste de douanière entre la Thaïlande et le Cambodge : tirer sur la ficelle pour laisser les voyageurs passer, ça m'irait bien !!! Pourrez-vous m'arranger ça ? je vois que vous avez énormément de relations là-bas.... j'ai adoré votre regard sur les moyens de locomotion, il faut vraiment être sur place pour y croire : tout le charme de l'Asie. Bref, j'ai adoré, encore une fois, cet épisode palpitant.
On guette la suite de vos aventures....
je vous embrasse tous
Patricia
Noé,
J'ai bien aimé tes photos avec les bonzes... J'espère que tu as pris un maximum de sagesse. En tous cas, sur les photos, je vois que tu as surtout beaucoup grandi !
Philippe
C'est cool, on a à peu près les même photo que vous!