Mauvaise farce...
(Madagascar aout 07)
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Mauvaise farce...
(Madagascar aout 07)
A Madagascar, il n'y a pas de hyper grand marché comme Carrefour Wasquehal.
Mais il y a beaucoup de marché dans chaque ville et chaque village. Ils rassemblent beaucoup de monde. Pendant notre voyage on en a vu plein de différents.
A Manakara, sur la côte, c'était une marché aux poissons. Il avait lieu tous les jours à l'heure du retour des pêcheurs (11 h du matin )
.
Le poisson est vendu directement sur la plage.
Ils y en avaient toutes sortes, des gros,
des très gros
et des petits
et même des plats comme la raie.
Les femmes en profitaient pour faire la lessive directement dans l'embouchure
ou prenaient leur bain.
Les enfants étendaient le linge directement sur la plage pour les faire sécher.
Dans cette même ville, on a voulu allé dans la piscine mais ils l'avaient pas nettoyé
et les vestiaires non plus.
A coté, il y avait une alliance française ( ce sont des endroits où on peut lire des livres en français ). Sans faire exprès, j'en ai lu un au même titre que notre journal.
Les pousse pousse dans cette ville ne servent pas qu'à transporter les gens...
Dans le centre du pays, plus montagneux,
le marché était très coloré.
On y vendait de tout.
Des tissus pour l'habit traditionnel des hommes et comme des couvertures qu'ils portent en hiver
Il y avait même une partie pour vendre les zébus et les cochons.
Pour ce marché, on venait de loin.
Tous les paysans venaient pour acheter et vendre. Comme ils n'avaient pas de voitures ils marchaient souvent très longtemps. Sur le coté de la route, c'était un vrai défilé. Ce matin là, on était dans le brouillard. C'était des nuages parce qu'on était dans les montagnes.
Puis on est passé au dessus des nuages et le soleil est venu.
Il y avait toujours autant de monde sur le bord de la route
Même les taxis brousses étaient remplies à ras bord.
Les rizières étaient toujours aussi belles à regarder.
A l'est, à Andasibe, c'était un tout petit marché aux fruits et légumes.
On a acheté des fruits à une petite fille qui jouait à la marchande en vraie.
Elle a tout fait. Elle a choisi, pesé sur une vielle balance à deux plateaux.
On lui a donné des sous et elle a pas rendu la monnaie, c'était tout juste
Ces marchés là, ils sont différents des magasins mais ils ont le principal. Ils vendent pas de gnognottes avec plein d'emballage. Pour faire nos courses ici, on rencontre des gens, on discute avec eux, on sourit en se disant au revoir et tout le monde est content.
Et nous les premiers parce que ça nous permet de faire des super desserts et gouters tout frais...
même que parfois quand on en avait pas assez, on se servait nous même en libre service...
Il n'y avait qu'à marcher !
Toujours sur la N7, en direction de Ambalavao ( à Madagascar on aime bien les voyelles ).
La route tourne beaucoup et c'était à mon tour de vomir sauf que j'ai loupé le plastique parce que tout est sorti par mon nez et ça piqué. Y'en avait partout dans la voiture sauf sur moi.
Nous nous sommes arrêtés pour voir du tissage à partir du ver à soie.
C'est un élevage de ver à soie dans des casiers. Le ver fabrique un cocon de soie. C'est ça que l'on récupère. ( les boules blanches )
Il tire le fil avec cette machine et l'enroule pour faire une bobine.
Il utilise cette bobine pour le tissage. Des fils sont à l'horizontal ( on appelle ça la chaîne ) que l'on croise avec le fils de la bobine à la verticale ( on appelle ça la trame ).
Les coloris sont naturels. Ils baignent les fils dans un grand seau. Le rouge, c'est le l'écorce plus de l'eucalyptus, le noir c'est de l'écorce plus de la terre, le bleu c'est des feuilles d'indigo, le jaune c'est du carrie, l'orange c'est du carrie plus de l'écorce.
C'était un petit artisan très gentil. On lui a acheté une écharpe pour Camille ( Papa aussi mais il l'a perdu ), deux pochettes ( pour Camille et Noé) et une trousse pour moi. ( je l'utilise tous les jours )
Dans cette ville il y avait aussi un atelier de fabrication de papier à partir de l'écorce d'un arbuste. Il faisait bouillir l'écorce dans une grande marmite pendant des heures jusqu'à obtenir une pâte.
Il l'a pétrisse avec des marteaux. Il étale la pâte sur des tamis.
A ce moment, ils peuvent disposer des fleurs naturelles fraîches et des feuilles selon ce que la dame elle veut faire.
Ils laissent sécher sur des grands panneaux dans la cour au soleil.
Après ils fabriquent des album, des marques pages, des cadres, des cartes...
On est aussi passé par une fabrique de vin. Il n'y a pas beaucoup de vignes à Madagascar. Celles qu'on a vue était belle et grande et très propre.
Des dames reprenaient des bouteilles qui avaient déjà servi, elles les lavaient et elles les faisaient sécher sur un truc comme ça.
A l'intérieur, il y avait des grosses cuves.
La mise en bouteille du vin se faisait par un petit tuyaux comme à la pompe à essence.
Puis, ils mettaient les bouchons et ils collaient les étiquettes à la main
et mettaient les bouteilles dans des caisses pour les vendre après.
Papa et Maman pouvaient goûter mais ils ont dit non merci.
Les dames qui lavaient les bouteilles nous ont donné des étiquettes que l'on a collé dans notre cahier de bord. Le chemin pour sortir était très beau, tout orange
On est passé devant une école. Il y avait pas d'élèves parce que c'était les vacances ici aussi.
On a juste pu voir la cour en terre et le dehors des classes.
La route continuait. Elle était très droite à coté de la piste toute rouge.
On s'est arrêté pour faire une pose et moi une roue. ( c'est mon tour du monde de roues ) J'allais beaucoup mieux !
NB :Si vous regardez bien cette photo, vous verrez Noé qui cherche un arbre pour aller aux toilettes avec son papier dans la main. Mais il y avait pas d'arbres seulement des épineux...et un rocher très loin. Il est allé très loin !
Nous sommes restés dans la ville d'Antsirabe seulement 2 jours mais nous avons fait plein de choses, des promenades, des visites des découvertes très intéressantes.
Sur la route pour y arriver, c'était très joli.
il y avait un peu de virage. Noé était malade, il a vomi dans le plastique. A l'entrée de la ville, on a vu une publicité. Ca nous a pas donné envie d'aller dans cette pizzaria.
Notre première visite était le lac Tritriva. C'est un lac caché dans les hauteurs, dans le creux d'un ancien volcan.
De la haut, on avait une super vue sur la vallée.
C'est un très beau lac très très profond ( presque 150 m, c'est le commandant Coustaud qui est venu mesurer ) On raconte plein de légende sur lui. Il a la forme de Madagascar, d'un pied gauche à l'envers.L'eau était clair et glacée. Ils ont essayé de mettre des poissons dedans mais ils sont morts. A la saison des pluies, le niveau d'eau baisse et au beau temps, le niveau d'eau monte. C'est une chose qui reste mystéieuse. C'est tabou de se baigner dedans, un chinois là fait, il a disparu. J'aime bien les légendes surtout quand elles sont vraies.
Pendant cette petite randonnées, nous avons été accompagnés par des enfants qui voulaient nous vendre leur oeuf.
Au bout du chemin du retour, ils étaient encore plus nombreux.
Les filles et même les garçons aux cheveux court courts voulaient l'élastique des cheveux de Clémence. Elle a choisi de l'offrir à une petite avec des cheveux longs.
Sur la route du retour il y avait un autre lac. Noé n'a pas osé sauter.
On a acheté des ananas pour notre déssert.
Un petit garçon rigolait de nous voir " Vazha ! Vazha ! "
La ville d'Antsirabe était pleine de petits magasins. On aimait bien s'asseoir pour regarder autour de nous ( et se reposer aussi )
Il y avait des vendeurs de plats en aluminium ( Clémence a acheté une salière avec ses sous )
des tailleurs de Paris
des couturières sur le trottoir avec des machines de grand mère
un cordonnier qui aimait bien faire des piles
un magasin de seau recyclé et de chauffe plat au charbon de bois
un monsieur qui fabriquait des cachets
un cyber café qui fonctionnait pas
et même un marché où on trouvait tout à la fois
A Madagascar, on parle encore beaucoup le Français. Sur les magasins, c'était souvent écrit aussi en français.
Il y avait même la vache qui rit aussi ici.
Il y avait aussi beaucoup de rizières dans la ville
On a encore rencontré beaucoup d'enfants qui étaient toujours joyeux et souriants
Depuis le début du voyage, Clémence récupère dans tous les endroits où l'on va les savonnettes ( même dans nos chambres on ne peux plus les utiliser, elle les prend dès qu'on arrive ). Elle a même acheté un sac exprès pour les mettre et dès qu'on rencontre des enfants, elle fait la distribution. Ils sont toujours super contents.
Parfois, les enfants font des cadeaux en échange comme un porte monnaie tressé.
Dans une rue, à travers une grille, on vu un gros tas de pierre. On a fait Wouah !
Un monsieur à l'intérieur avec un tablier blanc nous a vu et il nous a fait rentrer. C'était un atelier de taille de pierres précieuses et semi précieuses. Il nous a laissé choisir toutes les pierres qu'on voulait gratuit. Il nous a même donné les noms, des quartz rose, bleu, du cristal, de la cilistite bleu ciel, de l'amonite, du marbre, et plein de nom en ite.
Elles sont dans le colis pour la France même si Papa trouvait que ça pesait trop lourd !
On a visité un atelier de fabrication d'objet à partir de la corne de zébu et un autre qui fabrique des petits vélos et des voitures avec des boites de coca et de conserve. C'est Noé qui veut vous le raconter une prochaine fois.
Le soir, on est allé dans un restau qu'on croyait typique avec des peaux de crocro sur la façade. On est rentré dedans et il y avait à fond le disque de Diam's. Papa et Maman n'avait pas envie de rester et nous non plus. On est allé dans un autre resto où l'on mangé dans des pousse-pousse. Super ! ( c'est les chinois qui ont ramené les pousse pousse quand ils ont fabriqué le chemin de fer à Madagascar ).
En dessert, il y avait la brochette surprise. C'est ce que j'avais choisi. Quand elle est arrivé avec des bougies autour, c'était une brochette tomate, carotte, courgette et oignon... drôle de dessert surprise ! C'était Papa qui avait demandé à la cuisine de faire cette blague. On a bien rigolé même les serveurs. Le vrai dessert brochette surprise c'était....vachement bon !
Sur la route, on a fait plein d'hôtel et d'endroit pour dormir. Des fois c'était bien, très bien et des fois c'était moins bien.Celui là j'ai pas aimé, Clémence et Camille non plus. Il était pas encore fini et trop neuf
A Madagascar, il y a des moustiques qui peuvent donner le palu. Il faut bien se protéger quand le coucher du soleil se couche. Ce soir là dans notre chambre, il y avait plein de moustiques. On les tuait en les claquant sur les murs mais il y en avait toujours. On pouvait pas mettre notre prise électrique parcequ'il y avait pas de prise. A chaque fois qu'on en tuait un, on le collait dans le cahier de Clémence avec du scotch. On a arrété, il y avait plus de place sur la page.
Il y avait même pas de moustiquaires, alors, on a du bien se protéger comme des plongeurs
ou mourir étouffé.
Le matin, on s'est réveillé avec des piqures. Le moustique il est plus fort que nous. (heureusement, on prend aussi des cachets contre le palu )
La salle de petit déjeuner était grande et pas très belle et on était tout seul.
Le jus de truc orange était pas bon du tout.
On l'a mis dans la plante derrière nous. On en a mis 1, 2 mais au troisième elle n'aimait aussi pas ce jus et elle fuyait. Le jus coulait en dessous sur le sol faisant une flaque. On était embêté et comme il y avait pas de serviette sur la table, on est allé chercher du papier toilette pour essorer avant que la dame revienne. Ouf elle a rien vu mais ca collait. Les autres jours, c'était mieux. Ouf tant mieux !