Thaïlande - Mémé Thaie (Clémence)

On va vous conduire dans un petit endroit de Thaïlande comme on trouve un trésor.

Prenez vos tickets à la gare des bus de Bangkok, c'est facile y'a qu'a lire les panneaux,

après quatre heures de route, arrêtez-vous au panneau jaune,

passez devant les nénuphars,

prenez le chemin à droite

et tout au bout vous êtes chez Jacques et sa famille...C'est ici que nous avons passé de bons moments. Il va nous faire découvrir la vie ici.

Jacques est Suissefrançais et vit depuis 11 ans en Thailande. Il est ingénieur agronome et connait bien la nature et il aime bien la faire partager. Il est marié avec Orm, la meilleure cuisinière de Thailande. Ils ont deux fils Itsara(11 ans) et Kim(6 ans), leurs 2 fils avec qui on a bien rigolé et joué.

Très vite, nous sommes allés faire une ballade qui a pu nous faire comprendre qu'on était en pleine campagne pas loin du Cambodge.

Sur la route on a vu notre premier serpent mais celui là ne bougeait plus beaucoup.

et sur le chemin nous avons vu des énormes traces d'éléphants sauvages qui vivent dans la forêt.

Ici ils avaient cassés un bananiers pour en prendre le régime

et là ils avaient cassé un poteau électrique en glissant.

Dans la forêt, Jacques a coupé des bambous.

Des fins,

des moyens

et un gros.

Ils allaient être utiles pour nous. Nous sommes rentrés derrière le pick up.

Le lendemain, nous avions rendez-vous chez la voisine de Jacques, une vielle mémé thai qui avait mis ses beaux habits

Elle allait nous apprendre à tisser le bambou pour en faire toutes sortes de paniers.

On était devant chez elle, par terre sur la terrasse.

Elle a utilisé les bambous que Jacques avait coupé. Elle était vieille mais elle était encore très agile des mains, des pieds, du dos et de ses yeux.

Elle a fendu d'abord les bambous en deux.

Puis elle découpait encore en deux,

puis en deux et encore en deux

jusqu'à en faire une fine lamelle qu'elle séparait encore de deux.

Elle nous a montré puis elle nous en a donné et on devait le faire.

Il ne fallait pas arracher,

c'était pas facile la première fois.

Mais elle était toujours là pour nous aider.

Le résultat, le gros bambou se transforme en lamelles et on peut en faire beaucoup beaucoup tellement elles sont fines.

C'est avec ces lamelles que on commence à tisser.

Il fallait faire 3 en dessous, 3 au dessus etc... Quand on avait fini la rangée, il fallait faire 2 en dessous, 3 au dessus, 3 en dessous etc...

puis 1 en dessous, 3 au dessus et 3 en dessous etc, etc.... Quand elle nous avait montré, on aurait dit que c'était facile.

Quand on a essayé, elle a bien rigolé au début

Au début on se trompait souvent,

après ça allait mieux mais elle devait souvent nous corriger quand même

Elle était très gentil et même si on parlait pas la même langue on se comprenait. Quand elle disait "heu, heu"

on savait que c'était bien.

Elle a du en faire des paniers dans sa vie mais maintenant elle en fait moins parce que le gens du village préfèrent le plastique.

Avant de partir, on a vu comment elle chiquait. Elle prend une feuille et étale de la pâte rose dessus avec un mélange d'herbe.

Puis elle l'enfonce dans un petit tube et elle le pile avec un embout pour bien tasser

puis elle le ressort et place la pâte dans sa bouche dans un coin de sa joue. Et Hop !

C'est son chewing gum a elle.

On l'a quitté en sachant que nous allions revenir la voir. On en avait trop envie.

Au bout de presque 1 heure, on avait fait que ça.

Notre plat, si on le finit, il servira pas pour des ananas, peut être des cacahuettes...

Jacques attendait de nouveaux invités qu'on vous présentera bientôt et avec qui on a bien rigolé aussi...