Nous avons trouvé un hôtel sur la place. Il était très bien et très typique du Mexique avec sa cour et ses couleurs. On dormait à trois dans le même lit, c'était bien
Cette photo c'est moi qui l'ai prise. Normale qu'elle soit belle Clémence...
Il y avait 30 chambres mais on était les seuls, dans le resto aussi, c'est bien comme ça on a pas besoin d'attendre.
On est allé se balader sur une colline. Pour y aller, il fallait traverser le village
Des petites vierges regardaient passer un ange ?
Je fais un peu la cloche mais attention aux dents.
Une heure de marche avec des petites poses sous les sapins
et on dirait qu'on arrive au bout du monde où l'on voit que la terre est ronde. On avait une belle vue sur le lac.
et sur les terres
Cette colline est un ancien volcan et pour arriver du tout en haut du tout en haut il y avait encore des centaines de marches.
Oui mais combien exactement. On vous le dira en haut... la fin est dure
Ca y est on ne pas pas aller plus haut. Pour les marches, il y en a 420 mais on vérifiera à la descente.
Un petit coup d'ombre ne fait pas de mal.
Un petit calin non plus ( c'est le même calin qu'il y a 10 mois à Madagascar, on peut voir presque la même photo dans l'article : "l'arbre tout seul" )
J'ai essayé de donner un sucre à un chien la peau sur les os mais il l'a même pas pris et il est parti en courant. J'ai pas la rage !
On redescend et on peut vous dire qu'on a fait une petite erreur de 2 marches, il y en a c'est sûr : 418
C'est la fin de l'après midi, on retourne au village
Un petit arrêt chez le coiffeur sur la route
pour une petite coupe Mexicaine ( après l'afrique du sud et la thailande )
Un petit arrêt vitamice C avec des mangues super bonnes
Un petit arrêt apéritif
pour des bons tacos maison sans piquant ou juste un peu
Le lendemain, on reprend le bus pour une promenade sur un autre volcan oui mais pas à pieds, pour la première fois de ma vie à cheval.
Ce qui était génial c'est qu'on pouvait le diriger nous même !
On a traversé le village. Mon cheval s'appelait Palomo. Il était très gentil.
Puis après, le sol c'était de la poussière de lave
puis des cailloux en arrivant plus près du volcan. C'est ici qu'on découvre un village complètement recouvert de lave. Il n'y a que l'église qui a résisté au volcan. On peut dejà voir son clocher ici en tout petit.
L'histoire de ce village, c'est Loulou qui en parle bien avec sa réponse à un jeu que l'on a fait il y a pas longtemps :
C'était en février 1943, près du village de San Juan, dans la province centrale du Michoacán qui est une zone très montagneuse. Un matin, un modeste paysan qui labourait son champ, Dionisio Pulido, eut soudain un drôle de sensation. Il se passait quelque chose d'étrange au milieu de son champ de maïs... Il lui fallut un peu de temps pour se rendre compte qu'une petite butte s'était formée là, sans crier gare. Mais, de jour en jour, la butte enflait, enflait, au point de former, neuf mois plus tard, une montagne de 460 mètres de haut! Les mexicains assistaient à la naissance en direct du volcan. L'histoire se propagea rapidement et les vulcanologues alertés redoutèrent le pire... qui finit bien par arriver. Le 7 juillet 1944 le sommet du cône volcanique explosa violemment projetant des cendres à des kilomètres à la ronde. Une coulée de lave dévala les pentes du monstre pour se diriger vers le pauvre village de San Juan qui heureusement avait été évacué à temps par les autorités. La lave fluide et brûlante submergea toutes les demeures mais seule l'église résista à ses assauts. On parla alors d'un miracle... que l'on peut toujours aller contempler. Le Paricutin restera en éruption jusqu'au 4 mars 1952 ne faisant aucune victime. Les gens du pays continuent encore aujourd'hui à venir fleurir l'église.
La végétation est revenue longtemps après
On est descendu des chevaux pour aller voir l'église de près. En fait, elle est toujours là parcequ'elle était le monument le plus haut du village.
J'avais jamais vu un décor comme ça avant.
Et là, je ne suis jamais allé non plus
Ici on voit le volcan qui est à 8 km
On a même essayé de rentrer
mais la lave était rentrée partout car quand elle est chaude elle était liquide.
Là sur un église normale je serais très haut
Pas grand monde sauf nous pour la messe...mais on peut attendre longtemps
Dans le ciel, comme dans les film, on voyait des corbeaux
Ca c'est l'autre bout de l'église. Il y a des gens qui ont fait un petit présentoir de jésus avec des fleurs autour
Au milieu de la lave, un croix qui traine
Un panneau aussi qui dit que si le volcan n'a pas détruit l'église, ce sont les hommes qui sont entrain de la détruire...
car ils ne font pas attention et jette leurs déchets n'importe où. Avec Camille, on a pris un plastique et on a ramassé ce qu'on pouvait. Beaucoup de bouteilles.
Retour en dada.
Pour tous les trois, c'était la première fois le dada en vrai et c'était au Mexique.
Un petit peu de roquaille ( vous trouvez pas qu'on dirait des vrais cavaliers qui font ça depuis longtemps ! )
On retourne à la place du village
avec son église décorée
On dit au revoir à nos chevaux
et moi à mon copain mexicain
une dernière photo de toute l'équipe
on a pas vu la route du retour dans le bus et Clémence elle a bavé sur ma jambe...
On s'est arrêté au terminal des bus 1 h après. On a retraversé le village pour rentrer à l'hôtel avec une petite pause statue obligatoire
la lumière était belle
on s'est assis pour regarder la fin de la journée
un vieux Mexicain regardait une peinture sur un mur...
pendant que la lune était sortie de la gargouille...
NB : Le lendemain, nos fesses ( surtout celles de Clém ) se souvenaient des 4 heures de ballade... et le lendemain du lendemain aussi...