Ce voyage est (entre autres ) de la faute d'un chêne, à l'ombre de ses bras feuillus, un après midi d'été...
Du haut de l'insolence de son espérance de vie, là où la nôtre ne se décompte qu'en décennies, il en a vu des moissons et des saisons, des batailles qu'aucun homme ne vivra jamais.
Sous son écorce d'éléphant, j'en venais à envier ses montées de sèves centenaires quand les pauvres mortels que nous sommes, endossent trop tôt leurs habits de jeunes vieux...
Lui est le roi de la flore des bois, des bosquets et des forêts, son trône est de racines, sa crosse de branches et sa couronne de sèves. A part l'homme et la foudre, il ne craint rien ni personne. Pour un bout d'éternité, il est indétronable.
Oui mais...son destin est lié à sa terre nourricière. Il en tire sa force mais le condamne par la même à une existence sédentaire.
Les vents ont beau faire, immiscer des valses dans ses feuillages, disperser ses graines de vie, rien n'y fait, il reste figé sur ses racines de pieds, inexorablement des siècles durant.
C'est là sans doute, l'unique pendant qui est nôtre à nous humains : notre capacité de percevoir au delà des plaines, ici dans l'instant, ailleurs demain.
Je prenais conscience que si le temps nous était compté, nous possédions un extraordinaire don de consolation : le pouvoir de courir les horizons, ce qu'aucun chêne aussi vieux soit il ne vivra jamais.
Au final équitable, je devais reconnaître que la nature était bien faite.
Je quittais l'ombre pour le soleil me promettant de ne jamais cesser de parcourir la face cachée des collines.
C'était il y a longtemps, c'était hier, ce sera demain...
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Mexique - Les dents (de lait) de la mer (Noé)
Il fait tellement chaud qu'on se baigne très souvent même si il y a trop de monde...
Sous nos pieds, on sent beaucoup de coquillages et parfois remonte à la surface des...C'est une espèce mexicaine qui creuse le sable comme une taupe...
et qui glisse comme un serpent...
non en fait c'est pas vrai, c'est un vrai requin qui a eu un petit problème et qui cherche son corps dans la mer...avec des petites rangées de dents bien pointues
dommage qu'il sentait le poisson, sinon je l'aurais bien ramené dans ma valise pour mettre au dessus de mon lit en france...Après cette découverte, on a moins vu Clémence dans l'eau...