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Dimanche, nous avons été invité par Bernardo pour le repas dans sa maison de Cuernavaca à 100 km au sud de Mexico. Nous y sommes allés en bus. Nous avons rencontré sa famille, Maru (Marie Angélique ) sa femme et sa fille, Alexia qui a 11 ans 1/2. Elle est très gentille et bilingue. Elle parle le Français et l'Espagnol.
On a profité de la piscine
et mangé une super viande au barbecue
et un super dessert fait par Maru, une tarte à la mangue délicieuse, la première et la meilleure que j'ai jamais mangée
C'était juste pour la journée, on a du reprendre la bus à 18 h, c'est dommage parcequ'on s'est bien amusé avec Alexia. J'espère qu'on la reverra.
Noé a failli oublier son chapeau au porte chapeaux...
Le lendemain, nous partions pour Merida à 1500 km de Mexico à l'est. C'est une grande ville où il fait très chaud...40° !
C'est la capitale du Hamac, ils sont fait ici, tout le monde en vend.
Sur la place, on a rencontré Grégorio en fin d'après midi.
On a discuté avec lui et nous a parlé de son village Tixkokob. Dans ce village, ils fabriquent tous des hamacs. Il nous a dit aussi qu'en ce moment son village était en fête, des manèges et surtout des corridas. Comme il rentrait au village ( à 30 km de Mérida) il nous a proposé de nous emmener dans son pick up. On a dit oui.
On arrive sur place et on découvre l'arène à taureaux fabriquée à la main...
Elle était faites en bout de bois liés par des ficelles et des murs de feuilles de palmiers. On montait avec des échelles
On montait avec des échelles
et au sol des planches pas clouées.
On croyait que c'était petit mais de l'intérieur on pouvait voir que c'était très grand
C'était fabriqué comme une cabane mais ça tenait..
Il y avait en plus beaucoup de monde
des vendeurs de chips comme au cinéma sauf qu'ici tu lances les pièces et ils te lancent le paquet...
des cavaliers
Ce soir, les toréadors sont des enfants dont un français de 10 ans... qui combat un vrai taureau
A coté de lui, il y avait quend même des grands pour surveiller
Dans ce film, l'histoire finit mal pour le taureau, comme récompense on offre au toréador les eux oreilles du taureau. Le garçon fait le tour de l'arène et ramasse les chapeaux du public. Regardez bien la fin, c'est celui de Noé...
Pauvre taureau... après sa mise à mort, le ciel est devenu tout gris
On entendait l'orage. On a remercié Grégorio et on est redescendu pour prendre le bus avant la pluie
Le taureau sortait de l'arène tirait par des chevaux
Le ciel, c'est pas la nuit...C'est sûr, il allait pleuvoir très fort dans 5 minutes. On a juste eu le temps de trouver le bus...
C'était la première fois que je voyais une corrida. C'était dur pour le taureau. C'est un sport bizarre. Mais c'était spécial ici à cause de l'arène et des toréadors. Ici, ils ont l'air de bien aimer, ils n'y a aucune personne qui a fait ; aaaaah mais olé !
Il faudrait que j'en revoie une pour mieux comprendre...
Clémence a trouvé ça bête de s'amuser à tuer un animal comme ça...
Noé a aimé, il a trouvé ça marrant et à Clémence il dit pour la rassurer que la viande après il l'a mange...
En parlant de manger, de retour à Merida, on a trouvé que des hot dog dans la rue sous la pluie dans la nuit...
On quitte les villes du nord pour revenir sur Mexico. Sur la route, on croise un taureau en haut de la colline
La campagne Mexicaine peut être belle et verte quand il fait pas trop chaud
Dans le bus, il y avait pas la radio, il y avait mieux...
Les collines quand on s'approche de la capitale sont recouvertes de maisons
On a changé d'hötel et de quartier. Nous sommes près d'une grande avenue "Paseo Reforma" pas loin de la colonne de l'ange.
On est allé se promener dans le bois de Chapultepec.
Noé passe en dessous du drapeau du Mexique, on voit bien l'aigle entrain de manger un serpent sur un cactus. C'est l'emblème du Mexique, on le retrouve sur toutes les pièces.
Dans ce parc, il y a des écureuils. Ils sont presque apprivoisés
Dans ce pays, ils adorent le catch. C'est comme de la lutte mais tout est prévu comme au cinéma. Les catcheurs sont toujours masqués. Ils vendent des masques comme on vend des déguisements de zoro
Nous avons vu pour la première fois une machine à barbe à papa qui fonctionnait manuellement.
Dans ce parc, il y a le musée nationale d'anthropologie qui explique l'histoire des civilisations d'avant les Espagnols. C'est le plus grand musée du Monde sur ce sujet.
A l'entrée, un énorme plafond qui tenait qu'avec un seul pilier.
On y a découvert un peu les civilisations Olmèque, Mayas et des Aztèques. Leur calendrier
Leur statue de sacrifice ( on mettait les coeurs dans la statue )
La maquette de Mexico au temps des aztèques
des tableaux de bois scultés
celle de Téhotiuacan avec la pyramide de la lune et du soleil ( qu'on allait visiter en vrai le lendemain )
une tête olmèque d'avant les mayas ( qui ressemble à un Africain d'asie)
des temples mayas
des totems
des bas reliefs représentant des scènes de vie. C'était une première visite. On a trouvé un livre en français qu'on est entrain de lire pour mieux comprendre ces civilisations disparues.
En sortant, dans le parc en face du musée on a pu voir un spectacle de Voladeres.
Ce sont des danseurs indiens acrobates
qui montent en haut d'un mat de 30 m.
Ils s'attachent la taille avec une corde et juste un noeud puis il se jettent dans le vide
et tournent chacun 13 fois soit 52 fois en tout pendant que tout en haut l'un deux joue de la flute debout sur une minuscule surface.
52 c'est le nombre de semaines du calendrier solaire Aztèque. Ces un rituel pour se faire bien voir des dieux. C'est beau, on dirait des oiseaux
jusque dans les arbres
pour enfin atterrir
Noé est allé voir plus près. C'est vraiment très haut 30 m
Au Mexique, on mange souvent dans la rue.
Pas que des tacos
mais aussi des jus de fruit super bon ( en faisant attention d'où vient l'eau...)
Dans les parcs, souvent on peut voir des danseurs. Un peu,
et même beaucoup. C'est gai de voir les gens danser. Ils ont tous l'air heureux
Le lendemain, direction les pyramide de Théotihuacan à 50 km de México. C'était une très grande ville Aztèque.
Pour aller plus vite entre deux escaliers, on passait pas les tunnels
Voici la pyramide de la lune.
Seulement 48 marches parce que on ne peut plus aller tout en haut
De là on a une belle vue sur tout le site très étendu. (Camille s'est habillée en blanc pour ne pas avoir trop chaud )
On peut voir la pyramide du soleil, plus haute et toutes des autres pyramides plus petites.
Noé et moi et Camiile après, on en a monté 6 comme ça.
Une à 36 marches, une à 35, une à 34, une à 33, une à 30, une à 12...
Voilà la plus haute
Celle du soleil... c'est partie pour la montée...
Premier palier, on voit la pyramide de la lune
Ces pyramides sont différents de celles de l'égypte car au Mexique elle ne servait pas à enterrer les morts mais à se rapprocher des dieux qui étaient dans les cieux.
Elle mesure 220 m de haut et 248 marches...
Téotihuacan a été l'une des plus grandes villes Aztèque. Camille ici de tout en haut on dirait que c'est une géante !
J'ai trouvé des saphirs faux en plastoque
On a préféré acheter des petites flutes à un gentil vendeur moustachu comme le sergent Garcia dans zorro
On a cassé les oreilles de Papa & Maman et de beaucoup de Mexicains toute la journée
En rentrant à Mexico dans l'après midi, le bus nous a laissé pas loin du métro de la Cathédrale. On est allé voir la vierge de la Guadalupe.
On la voit partout au Mexique. Voici son histoire qu'on a recopié sur internet :
Le 12 décembre 1531, Juan Diego, petit paysan indien de la région de Mexico, se rend sur la colline del Tepeyac, au nord de la ville de Tenochtitlán. Là, la vierge lui apparaît alors pour la première fois, elle a la même couleur de peau, noire, du peuple indien et parle la langue indigène de Juan Diego, le náhuatl ! Abasourdi par cette rencontre, Juan Diego court raconter son aventure à l’évêque de Mexico, qui reste très dubitatif sur le récit de ce petit indien. La vierge apparaît alors une 2e fois à Juan Diego et lui donne des roses (en décembre !) à offrir à l’évêque pour le convaincre. Au moment d’offrir les roses, Juan Diego déroule sa cape et découvre un immense portrait de la vierge imprimé sur son manteau ! C’est ce prodige qui a entraîné la construction du sanctuaire; ce même manteau que vous retrouverez à l’intérieur de la Basilique tout le Mexique vient le voir en pèlerinage !
Voici la place des basiliques. La nouvelle à gauche et la vielle qui penche à droite.
Après celle du papae à Rome c'est celle qui reçoit le plus de monde par an au monde surtout le 12 décembre, jour de sa fête,
ici c'est noir de monde
On peut voir la vierge derrière un cadre mais pour que les gens ne restent pas sur place, on est sur des tapis roulants. Cette tunique est en fibre naturelle et personne ne comprend comment elle ne s'est pas abimée depuis ces centaines d'années. Les couleurs sont inconnues et quand on regarde bien dans ses yeux, on trouve un vrai oeil humain avec le paysan en reflet...
Le pape est venu ici 5 fois
et autour dans les boutiques, il y a que de la vierge de la Guadalupe...
Nous on rentre avec plein de grosses marches dans les jambes... ouf il y a le métro
Nous sommes allés à Patzcuaro, un gros village de 50.000 habitants à 5h30 de bus à l'ouest de Mexico.
C'est Bernardo qui nous a conseillé de de passer par içi et il a bien fait parcequ'on a passé un super bon moment.
Nous avons trouvé un hôtel sur la place. Il était très bien et très typique du Mexique avec sa cour et ses couleurs. On dormait à trois dans le même lit, c'était bien
Cette photo c'est moi qui l'ai prise. Normale qu'elle soit belle Clémence...
Il y avait 30 chambres mais on était les seuls, dans le resto aussi, c'est bien comme ça on a pas besoin d'attendre.
On est allé se balader sur une colline. Pour y aller, il fallait traverser le village
Toutes les maisons étaient peintes en rouge bordeaux et en blanc. Il y avait pas d'enseigne sur les magasins, tout était écrit à la peinture sur les murs
Des petites vierges regardaient passer un ange ?
Je fais un peu la cloche mais attention aux dents.
Une heure de marche avec des petites poses sous les sapins
et on dirait qu'on arrive au bout du monde où l'on voit que la terre est ronde. On avait une belle vue sur le lac.
et sur les terres
Cette colline est un ancien volcan et pour arriver du tout en haut du tout en haut il y avait encore des centaines de marches.
Oui mais combien exactement. On vous le dira en haut... la fin est dure
Ca y est on ne pas pas aller plus haut. Pour les marches, il y en a 420 mais on vérifiera à la descente.
Un petit coup d'ombre ne fait pas de mal.
Un petit calin non plus ( c'est le même calin qu'il y a 10 mois à Madagascar, on peut voir presque la même photo dans l'article : "l'arbre tout seul" )
J'ai essayé de donner un sucre à un chien la peau sur les os mais il l'a même pas pris et il est parti en courant. J'ai pas la rage !
On redescend et on peut vous dire qu'on a fait une petite erreur de 2 marches, il y en a c'est sûr : 418
C'est la fin de l'après midi, on retourne au village
Un petit arrêt chez le coiffeur sur la route
pour une petite coupe Mexicaine ( après l'afrique du sud et la thailande )
Un petit arrêt vitamice C avec des mangues super bonnes
Un petit arrêt apéritif
pour des bons tacos maison sans piquant ou juste un peu
Le lendemain, on reprend le bus pour une promenade sur un autre volcan oui mais pas à pieds, pour la première fois de ma vie à cheval.
Ce qui était génial c'est qu'on pouvait le diriger nous même !
On a traversé le village. Mon cheval s'appelait Palomo. Il était très gentil.
Puis après, le sol c'était de la poussière de lave
puis des cailloux en arrivant plus près du volcan. C'est ici qu'on découvre un village complètement recouvert de lave. Il n'y a que l'église qui a résisté au volcan. On peut dejà voir son clocher ici en tout petit.
L'histoire de ce village, c'est Loulou qui en parle bien avec sa réponse à un jeu que l'on a fait il y a pas longtemps :
C'était en février 1943, près du village de San Juan, dans la province centrale du Michoacán qui est une zone très montagneuse. Un matin, un modeste paysan qui labourait son champ, Dionisio Pulido, eut soudain un drôle de sensation. Il se passait quelque chose d'étrange au milieu de son champ de maïs... Il lui fallut un peu de temps pour se rendre compte qu'une petite butte s'était formée là, sans crier gare. Mais, de jour en jour, la butte enflait, enflait, au point de former, neuf mois plus tard, une montagne de 460 mètres de haut! Les mexicains assistaient à la naissance en direct du volcan. L'histoire se propagea rapidement et les vulcanologues alertés redoutèrent le pire... qui finit bien par arriver. Le 7 juillet 1944 le sommet du cône volcanique explosa violemment projetant des cendres à des kilomètres à la ronde. Une coulée de lave dévala les pentes du monstre pour se diriger vers le pauvre village de San Juan qui heureusement avait été évacué à temps par les autorités. La lave fluide et brûlante submergea toutes les demeures mais seule l'église résista à ses assauts. On parla alors d'un miracle... que l'on peut toujours aller contempler. Le Paricutin restera en éruption jusqu'au 4 mars 1952 ne faisant aucune victime. Les gens du pays continuent encore aujourd'hui à venir fleurir l'église.
La végétation est revenue longtemps après
On est descendu des chevaux pour aller voir l'église de près. En fait, elle est toujours là parcequ'elle était le monument le plus haut du village.
J'avais jamais vu un décor comme ça avant.
Et là, je ne suis jamais allé non plus
Ici on voit le volcan qui est à 8 km
On a même essayé de rentrer
mais la lave était rentrée partout car quand elle est chaude elle était liquide.
Là sur un église normale je serais très haut
Pas grand monde sauf nous pour la messe...mais on peut attendre longtemps
Dans le ciel, comme dans les film, on voyait des corbeaux
Ca c'est l'autre bout de l'église. Il y a des gens qui ont fait un petit présentoir de jésus avec des fleurs autour
Au milieu de la lave, un croix qui traine
Un panneau aussi qui dit que si le volcan n'a pas détruit l'église, ce sont les hommes qui sont entrain de la détruire...
car ils ne font pas attention et jette leurs déchets n'importe où. Avec Camille, on a pris un plastique et on a ramassé ce qu'on pouvait. Beaucoup de bouteilles.
Retour en dada.
Pour tous les trois, c'était la première fois le dada en vrai et c'était au Mexique.
Un petit peu de roquaille ( vous trouvez pas qu'on dirait des vrais cavaliers qui font ça depuis longtemps ! )
On retourne à la place du village
avec son église décorée
On dit au revoir à nos chevaux
et moi à mon copain mexicain
une dernière photo de toute l'équipe
on a pas vu la route du retour dans le bus et Clémence elle a bavé sur ma jambe...
On s'est arrêté au terminal des bus 1 h après. On a retraversé le village pour rentrer à l'hôtel avec une petite pause statue obligatoire
la lumière était belle
on s'est assis pour regarder la fin de la journée
un vieux Mexicain regardait une peinture sur un mur...
pendant que la lune était sortie de la gargouille...
NB : Le lendemain, nos fesses ( surtout celles de Clém ) se souvenaient des 4 heures de ballade... et le lendemain du lendemain aussi...