Thaïlande - La plage secrète de Jacques (Clémence)

C'est toujours derrière le pick up de Jacques que nous continuons à découvrir la région au sud est de Bangkok tout près de la frontière avec le Cambodge.  Nous on était à quatre dans le coffre mais les Thai sont souvent 3 fois plus ! Cette fois ci direction la mer.

On sent qu'on y arrive en passant devant des marées salants comme en France à l'île de Ré.

Ils forment des rectangles de terre qu'ils aplatissent au rouleau.

Ils remplissent d'eau de mer et ils attendent que l'eau s'évapore au soleil pour ramasser le sel au râteau.
De près, on dirait des cristaux de glace. Ils remplissent des paniers

puis les emballent dans des sacs blanc qu'ils vendent au bord de la route. Mais les Thais, ils ne mangent pas beaucoup de sel. Ils préfèrent les épices.

Les maisons de bois sont bien sur sur pilotis

avec au bout d'un ponton de bambous le bateau de pêche

On est monté au-dessus d'une colline par les bois pour découvrir une belle vue penchée  à 180°

La mer avait  de reflets bleus et verts

et au milieu une tache verte.

Il faisait tellement chaud qu'on s'est baigné et voulà ce qu'on a pu voir !

Des Hippocampes ou chevaux de mer

Des poissons zèbres ( c'est moi qui les appelle comme ça )

et un très beau poisson translucide qui tournait en rond...

C'est pas vrai en fait que c'était dans la mer...J'ai pris ces photos de poissons pendant la visiye d'un aquarium tout près de la plage mais  moi les poissons, je préfère les voir dans la mer plutôt que derrière une vitre comme un oiseau en cage.

Donc, la plage était pas loin...Sur des kilomètre, personne à par nous et une balançoire avec laquelle nous avons beaucoup joué...

A midi, le déjeuner a été pris devant la mer sous les palmiers.

Que des plats typiques, hum ! Délicieux ! crevettes crues, salade de papayes vertes, riz frits et salade aux fruits de mer, calamars, poulpes...

Après le déjeuner et pendant la sieste de Jacques et Papa, allez hop, encore un peu de balançoire.

Une petite roue en passant.

Pas loin, on jette l'encre

et un bateau de pécheur avec des filets à papillons et une grosse boite aux lettres  sèche sur le sable

Nous quittons la plage secrète de Jacques qui est le seul à en  trouver encore des désertes en Thailande...

nous laissons derrière nous  la balançoire qui balançait encore...

Nous passons par la mangrove c'est à dire un endroit où des milliers d'arbres poussent dans l'eau entre la mer et la côte.

Les arbres ici sont des Palétuviers. Il y en a de deux espèces différentes mais toutes ont des racines "voyantes" qui sortent de terre.

On dirait qu'ils sont sur des échasses. Ces arbres peuvent vivre dans l'eau sans moisir.

Parfois on aurait dit que les arbres avaient des bras et des jambes.

Peut être ils attendent la nuit pour marcher ? La preuve, dans les planches de bois parfois des trous sont vides...

 

Il y en  a un qui voulait marcher tout seul.

Au sol, se cache toute une vie animale, des crabes, des serpents, des poissons.  C'est un milieu naturel très important pour l'éco-système et l'environnement. Les mangroves protègent aussi les côtes en cas d'innondation.

En rentrant en fin d'après midi, nous sommes passés par un port de pêche à coté d'un village avec un très beau temple.

Sur cette photo, on peut voir la cheminée de crémation des morts. C'est toujours les moines qui s'en occupent.

De près, le temple étaient encore plus beau.

Les femmes séchaient les poissons sur des étales.

Les bateaux de pêches étaient très colorés.

Ils étaient équipés de grosses ampoules pour pêcher la nuit en attirant le poisson.

Près du port, à coté d'un petit temple, on a vu un tas d'offrandes en bois qui ressemblaient à des allumettes. Noé m'a dit que non, c'était des champignons. Jacques nous a dit que c'était des offrandes de prospérité. Camille a deviné ce que c'était...et vous ?

Les comercants chinois en mettent toujours un petit dans leur tiroir caisse. Ca porte bonheur pour les affaires du magasin...

Retour à la maison après une bonne journée

Avec les voitures d'ici, c'est pratique, quand il fait chaud  pas besoin d'ouvrir la fenêtre.

Pour la plage secrète de Jacques, c'est facile, si vous voulez y aller, cherchez la balançoire qui se balance toute seule...

Thaïlande - Secret de l'élastique (Camille)

Nous partons tôt le matin à 7h30 découvrir une plantation d'hévéas, l'arbre qui fabrique le caoutchouc. Dans la région où nous sommes il y en a beaucoup.

Ici, il y a 800 arbres. Tous les jours, à deux heures du matin, un couple de thailandais s'occupe de la récolte.

Ils saignent les arbres ça veut dire qu'il font une entaille dans l'écorce de l'arbre pour faire couler la sève blanche de l'hévéas qui est en fait le caoutchouc.

Il accroche un petit récipient en dessous d'un bout de métal qui sert de gargouille pour faire couler la sève.

Ils travaillent de nuit parcequ'il fait moins chaud sinon la sève durcit trop vite.
Il faut 4 heures pour que le pot se remplisse. Pour 800 arbres, il faut 6 heures de travail rien que pour la récolte.

On en a ramasser des bouts pour coller dans nos cahiers de vie.

A 8h, sous leurs cabanes de taules, ils commencent un autre travail.

Ils ont récolté 15 bacs de 3 litres dans lesquels ils ajoutent un litre d'eau dans chacun.

Ils rajoutent une cuillère d'acide formique dans chaque bac pour faire durcir la sève plus vite. ( l'acide formique est un produit jaune qui sert en même temps de colorant. C'est un produit très irritant parce que c'est le liquide que projettent les fourmis pour se défendre)

Il faut 20 à 30 minutes pour pouvoir les démouler. On dirait du flan de mozarella.

On a bien regardé toutes les étapes.

Ils aplatissent une première fois avec les pieds ou avec un rouleau à la main

puis ils utilisent une machine actionnée à la main. Des gros rouleaux qui aplatissent encore plus. Ils repassent 2 ou 3 fois pour bien essorer

puis encore une dernière fois dans une autre machine pour avoir la bonne épaisseur.

Le travail était presque terminé. Il restait à étendre les plaques comme du linge qu'on fait sécher au soleil.

Les plaques d'hier avaient jaunies. C'était drôle à toucher...comme du caoutchouc avec l'odeur du caoutchouc...

Les 800 arbres ont donné aujourd'hui 15 plaques de caoutchouc d'1 kg chacune. Ils les vendront environ 70 bath le kg. ( 1 euros = +- 48 bath ) Je ne trouve as ça cher du tout pour toute une journée de travail qui a commençait à 2 h du matin.

La maison où ils travaillaient était une maison traditionnelle d'ici construite sur pilotis pour ne pas être innondé à la saisons des pluies.

Sur les marches un grand père lisait son journal.

A coté de lui, des piments séchaient au soleil. Ceux là seront très piquants.

La cuisine était ouverte avec l'armoire garde manger.

Et sous la maison, le stock de caoutchouc. On pouvait en faire des élastiques !

L'après midi, nous sommes allés au temple du village pour des massages traditionnels car ici ils se massent tout le temps partout et ils ont raison parce que ça fait du bien. Nous, on s'est occupé que des pieds pendant une heure. On laisse nos chaussures à la porte comme partout en Thailande.

Je ne savais pas que dans mes pieds il y avait autant de choses à masser, le foi, les reins, les yeux, le coeur etc...

On était installé sur des sortes de transats tous dans la même pièce. On nous avait offert un verre d'eau chaude pendant qu'on nous lavait les pieds.

Le massage est un acte important et il commence par un salut à bouddha.

Les masseuses étaient toutes en jaune parceque c'était le jour du roi et que ce jour là dans la semaine on met des habits jaunes.

Papa et Maman avaient pris un peu d'avance et ils devaient avoir mal au rein car quand les dames massaient ce point là ils ont tous les deux crié. Nous non. Ca nous faisait rigoler.

Clémence a eu droit à un supplément au cou et tous, à un autre verre d'eau chaude pour finir.

On a remis nos chaussures comme si on avait de nouveaux pieds...

On reviendra souvent ici...

N'oubiez pas de temps en temps de vous masser le gros orteil, cela vous fera du bien au cerveau !

Thaïlande - Moi, Tarzan ! (Noé)

Avez-vous vu mon nouveau chapeau. En fait il est pas nouveau, je l'ai depuis Madagascar mais ici, j'ai trouvé des écussons de tous les pays de notre voyage (sauf Maurice) et je l'ai décoré avec. (on est obligé maintenant d'aller au Cambodge et au Laos parce que j'ai mis leur drapeau )

Jacques nous emmène ce matin découvrir une forêt dans une réserve naturelle. Au repas, il nous a raconté qu'il y avait des cobras et surtout le cobra royal qui peut faire 5 mètres de long...c'est pas des histoires, il en a vu de très très près entre ses jambes...

On a mis des pantalons, des grosses chaussettes et des grosses chaussures. C'est Jacques qui partira devant avec un bâton pour faire du bruit des fois qu'un serpent serait sourd.

Sur la route, on s'est arrêté pour acheter du riz cuit dans du bambou comme goûter pour la ballade. Ca s'appelle "Koalam" mais je suis pas sur.

Il y a plein de choses à voir au bord de la route, comme des gens qui fabriquent  des cochons en plâtre

et d'autres animaux pour faire des tirelires.

Après ils les peignent.

J'ai récupéré un bout de trompe d'éléphant dans le fossé.

On s'est aussi arrêté dans une fabrication de citerne pour garder l'eau.

Il commence par un gros rond en ciment pour le fond. Puis, il ajoute des briques pour faire le moule.

Ensuite il recouvre le moule avec du ciment à la main

et ils font sécher au soleil.

On arrive à la forêt. A l'entrée des panneaux indicateurs indiquent des informations que je ne comprends pas.
Heureusement, Jacques est là.

On s'enfonce dans la forêt. Il fait chaud. Il y a beaucoup d'arbres.

Des grands,

des décorés

et d'autres en tire bouchon.

Il y a des arbres qui poussent au dessus d'un autre comme des mains qui viennent l'étrangler.

Des fois, l'arbre du milieu meurt et laisse un trou.

Il y a des lianes de toutes les formes. Il y en a une qui s'appelle l'escalier à singes.

Moi j'ai joué  à Tarzan avec des lianes qui ressemblaient à des cordes.

Clémence a joué à Jane.

Dans la forêt on entendait l'eau coulait pas loin. On a pu  voir les cascades

Il y avait des papillons sur les rochers. Ils étaient noir sauf un très beau vert.

Jacques nous a demandé si on voulait aller tout en haut ?

On a dit oui même si on devait passer à l'endroit où les cobras sont souvent là. Jacques, passe devant avec ton baton stp...

La montée était plus difficile. Ca glissé et il y avait beaucoup plus de végétation mais quand on est arrivé en haut, on avait une très belle vue. D'un coté la forêt,

de l'autre une grande cascade.

Un petite pose pour manger le riz dans du bambou.

Du blanc et du rouge

C'est cuit avec des haricots rouges et du lait de coco. On dirait du saucisson mais c'est très bon.

J'ai bien aimé la descente parce que je glissait et je me rattrapait avec les lianes.

On s'est arrêté pour se baigner. L'eau était glacée mais ça faisait du bien parce qu'on avait super chaud.

 

Au debut Clémence disait qu'elle avait pas envie mais c'est parceque Jacques avait dit que les cobras savaient nager...après elle est quand même venue, Maman aussi.

 

On est reparti dans la forêt.

On a essayé d'attraper des papillons près de l'eau

On a fait un peu de balançoire

On a vus pleins de serpents !

mais il était tous en bois !

Même des cobras royaux qui devaient faire 15 mètres !

Pas vu de serpent mais un singe sauvage au dessus de nos têtes juste avant de partir. Il est passé comme une fusée dans les arbres.

Sur la route du retour, nous sommes allés déjeuner dans un marché.

A la cantine sous le préau

 

Pour le menu c'est facile il y avait qu'à lire.

Moi j'ai pris du riz fris.

Pour l'apéro, Jacques a sorti une racine qu'on a épluché avec mon couteau. C'est comme un pomme de terre d'eau. C'est frais, un peu farineux, un peu sucré, mais ça a pas trop de goût.

Les marchés ici sont très colorés et il y a toujours du monde.

On y trouve des fleurs comme sur tous les marchés même en France

mais on trouve aussi des poulpes, pleins de poissons et des calamars,

des petits oeufs qui font des petits oeufs au plat

des anguilles vivantes

des insectes comme des cafards géants

des petites tortues

un tas de crapauds vivants

et des grenouilles

à qui on coupait, le ventre, on retirait les entrailles et la peau comme on enlève un pull jusqu'à la tête

.

Clémence a fait un film et l'a montré à ma dame. Elle pourra vous le montrer aussi un jour avant d'aller manger...

En Thailande, on mange très bien surtout avec Orm la femme de Jacques et qui nous a fait découvrir plein de nouveaux goûts et pas seulement celui des criquets grillés.

On reparlera des marchés et de tout ces plats dans un article tellement il y en a et tellement c'est bon !

Thaïlande - Mémé Thaie (Clémence)

On va vous conduire dans un petit endroit de Thaïlande comme on trouve un trésor.

Prenez vos tickets à la gare des bus de Bangkok, c'est facile y'a qu'a lire les panneaux,

après quatre heures de route, arrêtez-vous au panneau jaune,

passez devant les nénuphars,

prenez le chemin à droite

et tout au bout vous êtes chez Jacques et sa famille...C'est ici que nous avons passé de bons moments. Il va nous faire découvrir la vie ici.

Jacques est Suissefrançais et vit depuis 11 ans en Thailande. Il est ingénieur agronome et connait bien la nature et il aime bien la faire partager. Il est marié avec Orm, la meilleure cuisinière de Thailande. Ils ont deux fils Itsara(11 ans) et Kim(6 ans), leurs 2 fils avec qui on a bien rigolé et joué.

Très vite, nous sommes allés faire une ballade qui a pu nous faire comprendre qu'on était en pleine campagne pas loin du Cambodge.

Sur la route on a vu notre premier serpent mais celui là ne bougeait plus beaucoup.

et sur le chemin nous avons vu des énormes traces d'éléphants sauvages qui vivent dans la forêt.

Ici ils avaient cassés un bananiers pour en prendre le régime

et là ils avaient cassé un poteau électrique en glissant.

Dans la forêt, Jacques a coupé des bambous.

Des fins,

des moyens

et un gros.

Ils allaient être utiles pour nous. Nous sommes rentrés derrière le pick up.

Le lendemain, nous avions rendez-vous chez la voisine de Jacques, une vielle mémé thai qui avait mis ses beaux habits

Elle allait nous apprendre à tisser le bambou pour en faire toutes sortes de paniers.

On était devant chez elle, par terre sur la terrasse.

Elle a utilisé les bambous que Jacques avait coupé. Elle était vieille mais elle était encore très agile des mains, des pieds, du dos et de ses yeux.

Elle a fendu d'abord les bambous en deux.

Puis elle découpait encore en deux,

puis en deux et encore en deux

jusqu'à en faire une fine lamelle qu'elle séparait encore de deux.

Elle nous a montré puis elle nous en a donné et on devait le faire.

Il ne fallait pas arracher,

c'était pas facile la première fois.

Mais elle était toujours là pour nous aider.

Le résultat, le gros bambou se transforme en lamelles et on peut en faire beaucoup beaucoup tellement elles sont fines.

C'est avec ces lamelles que on commence à tisser.

Il fallait faire 3 en dessous, 3 au dessus etc... Quand on avait fini la rangée, il fallait faire 2 en dessous, 3 au dessus, 3 en dessous etc...

puis 1 en dessous, 3 au dessus et 3 en dessous etc, etc.... Quand elle nous avait montré, on aurait dit que c'était facile.

Quand on a essayé, elle a bien rigolé au début

Au début on se trompait souvent,

après ça allait mieux mais elle devait souvent nous corriger quand même

Elle était très gentil et même si on parlait pas la même langue on se comprenait. Quand elle disait "heu, heu"

on savait que c'était bien.

Elle a du en faire des paniers dans sa vie mais maintenant elle en fait moins parce que le gens du village préfèrent le plastique.

Avant de partir, on a vu comment elle chiquait. Elle prend une feuille et étale de la pâte rose dessus avec un mélange d'herbe.

Puis elle l'enfonce dans un petit tube et elle le pile avec un embout pour bien tasser

puis elle le ressort et place la pâte dans sa bouche dans un coin de sa joue. Et Hop !

C'est son chewing gum a elle.

On l'a quitté en sachant que nous allions revenir la voir. On en avait trop envie.

Au bout de presque 1 heure, on avait fait que ça.

Notre plat, si on le finit, il servira pas pour des ananas, peut être des cacahuettes...

Jacques attendait de nouveaux invités qu'on vous présentera bientôt et avec qui on a bien rigolé aussi...

Mi-chemin...

Le 29 décembre 2007

Si notre voyage était d'une journée, il serait très exactement Midi...

et si les heures à venir déroulent leurs secondes comme celles écoulées, ça ne sera que du bonheur...

Un bon reste à chacun comme on (ne) dit (pas) ici des fois que l'on ne pourrait pas revenir vers vous avant l'année prochaine...

Bon Bon 2008 !

NB 1 : Nous nous plaisons tant en Asie que nous y séjournerons longuement en ajoutant à notre parcours des détours par le Cambodge, le Laos et peut être le Viêt-nam.

Ce nouveau périple débute le 29 décembre.

A partir de ce jour, il se peut que l'envoi des articles du journal soit plus espacé en fonction de nos possibilités de connexions.

Soyez rassurés, dès que l'on pourra, nous ferons !

NB 2: Nous avons accès à des statistiques via ce site. Nous les consultons que rarement mais pour info, sachez qu'à ce jour, uniquement en décembre, vous avez été 1867 à vous connecter dont 1213 visiteurs uniques pour 4345 pages lues...

Avec les enfants, on a fait le tour de nos connaissances, famille, amis, copains, copines, collègues, maîtresses d'école, charcutier etc... Après un comptage rapide, une évidence s'impose : on ne connaît pas 1213 personnes...

Les enfants nous ont demandé "Mais alors, c'est qui ces gens?"

Vous que nous connaissons et vous qui nous connaissez, soyez tous remerciés de l'intérêt que vous portez à ce journal en espérant que vous prenez autant de plaisir à le parcourir que les enfants en ont à l'écrire...

Et pour ne pas laisser la question des enfants sans réponse, nous prions "aux gens" non identifiés de se faire connaître,  ( soit un bon millier ) et ce, avant le 31/12/2007 minuit...

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Prénom :

Age :

Aimez vous les glaces ? :