L'important est de participer goûter...
(indonésie - déc 2007 )
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L'important est de participer goûter...
(indonésie - déc 2007 )
Là où on logeait, on entendait tout près les enfants dans une cour de l'école.
A 7h15 du matin, ils commençaient leur journée en chantant l'hymne national.
C'était notre réveil avec les coqs...
Un matin, nous sommes allés leur rendre visite.
L'école est un peu différente de celle de St Edmond.
Pas de portail mais une entrée qui ressemble à celle d'un temple.
Voici le Monsieur Costeur d'ici. Il lui ressemble beaucoup sauf la moustache. ( mais il y a longtemps qu'on a pas vu Monsieur Costeur alors peut être qu'il a une moustache maintenant ?)
Nous avons été libres de visiter l'école comme on voulait. Ils étaient très accueillants.
Voici la cour avec le drapeau.
les classes, il y en avait 10 et 6 niveaux. C'était une école primaire.
Comme à Wasquehal, il y avait un préau,
des panneaux d'affichage
et un parking à vélos.
Dans l'école, il y avait un petit magasin où une mamie vendait des goûters.
Voici la porte de la classe 6 des plus grands ( 11/12 ans ).
Les élèves étaient en contrôle de dessins. Il devait choisir entre 4 sujets.
Au fond de la classe, des cartes et des pots de sciences.
A coté du tableau noir, le drapeaux Indonésien rouge et blanc
et au dessus du bureau du maître, le portrait du président et du premier ministre et au milieu le blason du pays, un aigle.
Chut, silence, ils travaillent.
Dans une autre classe 5, ( 10 ans ) les élèves faisaient des offrandes. ( on vous expliquera dans un autre article les offrandes ) Ils avaient eu sport avant et avaient gardé leur tenu.
Dans la classe 2, ( 7 ans ) la maîtresse était très gentille. Les élèves étaient tous en uniformes. La même chemise pour tout le monde et jupe et courte culotte et la même coiffure pour les filles.
Il faisait très chaud, sans ventilateurs. C'est pour cela que l'école commence tôt pour se terminer à 13 h avant les grandes chaleurs.
Ils nous ont appris à faire des boules à thé en tressant des feuilles de bananier. Les garçons expliquaient à Noé et les filles à Clémence.
La fille de la maîtresse était assise au bureau.
Dans une autre classe de plus grands
Il y avait de jolis dessins dans le fond de la classe,
un mannequin emballé pour film d'horreur et quelque fois pour les leçon de science
des posters, du matériel de géo
et la boite à petits mots.
Eux aussi étaient en contrôle de dessin. Le maître était absent mais ils étaient très calmes et sages.
De toutes façon, Camille surveillait...
Sur leur bureau on pouvait voir des scultures de savon. Ils sont très doués car très bien faites surtout l'oreille.
( on a voulu faire la même chose en rentrant, on a acheté des savons mais Papa n'a même pas voulu prendre nos scultures en photo... l'oreille de Noé a terminé dans le gant de toilette tellement ce n'était pas une oreille...)
A la récré, ils jouaient à l'élastique avec les pieds.
Et à chaque fois qu'ils sautaient, ils rajoutaient un pieds au dessus de l'autre.
D'abord les filles qui devaient remonter leur jupe
puis les garçons.
Un moment, deux garçon disputaient.
Ici aussi c'est que les garçons qui bagarrent mais c'est les filles qui les séparent.
Après la récrée, le dessin continuait un peu moins dans le calme parfois mais ils faisaient ça très bien.
Clémence s'était installée au fond pour dessiner aussi.
Camille était une maîtresse cool...
On est resté un long moment avec eux à les regarder travailler.
Ils ont chanté pour nous, on a chanté pour eux et on s'est applaudi.
Le maître expliquait que dans chaque classe il y a des enfants de familles très pauvres mais ça ne se voit pas parcequ'ils ont tous le même uniforme. Chaque année, ils font une exposition de tous les dessins qu'ils vendent pour apporter des sous à ceux qui en ont besoin.
A la sortie des classes, un vendeur propose des crêpes et un autre des glaces.
Il n'y a pas beaucoup de parents qui attendent.
Presque tous les enfants rentrent à pieds...
ou à vélos.
Les offrandes préparaient en classe partaient à la maison.
Nous repartions nous aussi, les classes se vidaient, c'était la fin de l'école pour la journée
Le lendemain matin, on s'est encore réveillé avec leur chant. On était content, maintenant, on les connaît un peu mieux.
On a fait un grands rangements de nos armoires à roulettes et avons trouvé plein de vétements et même des chaussures qu'on ne mettra plus... On a tout mis dans un grand plastique et sommes retournés à l'école pour leur donner.
Dans l'école d'Ubud, il y a un petit peu de nous qui est resté...
Nous avons choisi de commencer notre journal de l'Asie par de la musique et de la danse.
Nous sommes à Ubud une petite ville au centre de Bali, l'une des 14000 îles de l'Indonésie.
Nous sommes restés longtemps ici en prenant nos habitudes pour pouvoir découvrir de là toute la région et plein de choses différentes.
Ubud est rempli d'artistes. Des peintres avec plein de galeries d'art
des sculteurs
et beaucoup de compagnie de danses traditionnelles qui donnent des spectacles dans des différents temples de la ville le soir.
Nous sommes allés en voir deux.
Le premier spectacle était un danse "kecak". Il raconte un épisode du grand livre sacré hindou. Une histoire de princesse, de dieu et de roi qui finissent pas toujours bien.
Au bout d'une allée de torches où il y avait un temple avec sur les marches des fleurs typiques.
Au centre était placé un bougeoir géant qu'un Monsieur a allumé. C'était le seul éclairage.
Tout d'un coup on entendit des hommes chantaient. Ils sont tous arrivés par l'escalier les mains en l'air en criant.
Ils étaient au moins une cinquantaine tous habillés pareils, torse nu avec un "sarong" ( la jupe traditionnelle d'ici ). ls ont entouré le bougeoir, se sont assis et continuaient à chanter très rythmé ( chack-a-chack-a-chack-a-chack" en bougeant souvent les bras et les mains.
D'autres personnages sont apparus, déguisés en singes
et surtout deux danseuses très gracieuses.
Pour finir, ils ont fait un feu avec des épluchures de noix de cocos qu'un prête est venu bénir.
Ils l'ont laissé brûler longtemps puis un autre Monsieur sur un cheval en bois et venu shooter dedans avec ses pieds.
Ca faisait plein d'étincelles et les braises venaient presque jusqu'à nos pieds.
L'homme à cheval tournait autour puis plusieurs fois traversa les braises en marchant dessus pieds nus.
C'était impressionnant.
On est reparti avec les chants des hommes encore longtemps dans nos oreilles.
Dans l'allée, à terre, un gros scarabé etait retourné entrain de se faire manger par des fourmies. On a essayé de le sauver mais il était trop tard.
Un autre soir, nous sommes allés à un autre endroit devant deux grands bassins de fleurs de lotus pour un autre spectacle de danse "lelong" ( on a pris la photo l'après midi et plus près le soir)
Pour celle là, pas de chants mais beaucoup de musiciens qui jouaient sur des instruments typiques qu'on ne connaissait pas, comme des gros xylophones de métal, dorés sur lesquels ils tapaient avec des marteaux et aussi un gong, des tam-tam d'Asie et une sorte de guitare violon qui faisait un bruit de porte qui grince.
Cette danse est réservée aux jeunes filles. Elle raconte l'enlèvement d'une jeune fille par un roi alors que son frère essaye de la sauver. Dans ce spectacle, il y avait donc beaucoup de danseuses toutes jolies, bien maquillées avec de belles robes et des coiffes en or.
Elles étaient très expressives avec leur yeux et leurs gestes, surtout avec leurs mains. Elles sont très souples des doigts et arrivent à les mettre très en arrière. C'était difficile de faire un choix pour les photos. On vous en met plusieurs pour que vous voyez comme elles étaient toutes belles.
D'autres personnages sont venus sur scène. Un danseur musicien (le frère ),
un roi et un esprit ou quelque chose comme ça
et des guerriers qui ressembalient à des égyptiens de loin.
Leur regard est impressionnant surtout quand on est juste devant. Vous avez vu les longs doigts et ongles...
Ce spectacle était émouvant et j'ai beaucoup aimé. Les danseuses étaient vraiment trop belles.
Le lendemain, j'en ai dessiné sur mon cahier de vie. J'en dessine encore que je vous montrerai plus tard.
On a compris qu'ici la musique, les chants et les danses avaient beaucoup d'importance. Tous les jours on pouvait en voir ou en entendre dans les rues et dans les temples. Des gens qui n'arretent pas de danser et de chanter, ne sont ils pas heureux et joyeux ?
A voir leur sourire et leur gentilesse je crois que oui.
On a essayé nous aussi de faire de la musique. Heureusement qu'il n'y avait personne dans le restaurant...
Pour tout vous dire en avance, on a beaucoup aimé notre séjour ici...
A Cairns, sur la cote Est bien au Nord de Sydney , se trouve une barrière de corail très très longue.
De la cote, on ne la voyait pas. L'eau n'était pas bleu. La barrière de corail était à une heure de bateau. On a vu des pélicans. C'était drôle, quand il baillait on voyait sa peau du bec qui pendait. On pouvait en mettre des poissons dans ce sac.
Il y avait un pécheur célibataire
et pas loin, une odeur qui sentait pas bon. un énorme poisson s'était échoué. Il était mort avec son oeil qui ressortait.
Ici, pas question de se baigner. Au choix, méduse mortelle et gros crocodile d'eau salé, les plus dangereux.
Sur la digue, il y avait une super plaine de jeux d'eau gratuite avec des jets qui partaient de partout au hasard. Comme il faisait très très chaud et qu'on avait nos maillots, on en a bien profité.
Sur la même plaine, on a découvert un jeu qu'on avait jamais vu, une balançoire pour fauteuil roulant. On a trouvé ça super !
Ici aussi, on a pu faire notre cuisine sur des barbecues installés dans un parc tout près de la mer.
Au menu, mais grillé ( essayez, c'est vachement bon ) et pains de mie ( ici pas de baguette) avec saucisses et cotelettes.
Sur l'herbe cette fois, on a essayé de lancer le boomerang. Noé en avait acheté un. Après l'avoir lancé, il en a maintenant deux... ( il est parti comme ça dans le colis, on le recollera à la maison )
On continue le tour du monde des glaces de Papito. Celles là étaient très bonnes. Clémence, Noix de coco, Noé, Noisette et moi citron. Cette photo est pour lui. On a chaque fois qu'on en mange une on pense à toi donc on pense très souvent à toi. ( nb : cette semaine notre Papito il a envoyé pour la première fois de sa vie un mail. C'est la première fois qu'il touchait un ordinateur. Bravo! )
A Darwin, encore plus au nord, il fait encore plus chaud et humide. Ici non plus on ne peut pas se baigner dans la mer. ( méduse, requin et courants ) Dans les terre, on a trouvé un endroit où l'on pouvait normalement se baigner dans la rivière, mais quand on est descendu de la voiture, en 10 secondes il y avait sur nous 50 moustiques. On était tous à se taper partout. On marchait à la queue leu leu pour se surveiller le dos sauf Papa qui était le dernier. Mais les moustiques étaient trop forts. On est vite retourné dans la voiture. C'est Maman qui a gagné. En cinq minutes au moins 15 piqûres ! Dommage, ici il y avait des tortues et de beaux oiseaux...
On est parti pour un autre endroit plus calme en moustique ( sur la route on avait acheté de l'anti moustique ) où on nous avait dit qu'on pouvait aussi nous baigner.
C'était une rivière entouré d'arbre comme dans la jungle.
Dehors il faisait très chaud et dedans aussi, comme dans une baignoire. Un panneau nous a fait un petit peu peur.
Il disait que comme c'était de l'eau douce, les crocodiles étaient pas dangereux sauf si on les embête et que normalement les crocodiles d'eau de mer, les plus dangereux, ne viennent pas ici, Des gardes forestiers étaient là et nous avaient dit qu'on pouvait se baigner.
Clémence au début ne lachait pas maman.
Pourtant les secours étaient pas loin.
L'eau était douce. Avec nos masques on voyait les poissons.
Après on osait aller un peu plus loin mais c'est sûr, de toute façon on avait pas envie de caresser les crocodiles donc ils pouvaient dormir tranquille.
On a pique niqué là en faisant attention de jeter nos déchets dans les poubelles recyclées,
C'était une super après midi avec un piscine naturelle pour nous tout seul et un nuage en forme d'Australie
En sortant, on a vu encore un panneau qui parlait des sangsues. Noé a compris que juste avant il en avait une sur son pied. Dans un boite il donnait du sel pour mettre dessus pour l'enlever.
En Australie, il n'y a pas que des gentils Kangourou ou Koala...
Sur la route, on a aperçu des Wallibi, de la famille des kangourou mais en plus petit ( c'est la mascotte de l'équipe de Rugby d'Australie )
et des termitières géantes comme des scultures en terre.
On a croisé des camions-trains qui transportent des marchandises sur les milliers de km de l'Australie.
Celui là est tellement long qu'on ne l'a pas en entier.
Une dernière sortie au Lac Alexandre où on pouvait aussi se baigner mais où il fallait faire attention en voiture pour les kangourous.
Ce lac était tout près de la mer où un arbre tout seul nageait.
Les arbres étaient en fleurs, des rouges et une rose ( ça c'est papa qui l'ajoute )
Avant l'orage, on est allé se baigner et nager jusque de l'autre coté. L'eau était très salée et pas agréable tellement elle était chaude.
C'est sous les douches qu'on se rafraichissait.
Au même endroit, il y avait des supers jeux tout à l'ombre parceque le soleil ici était trop fort et brulait. En Australie, il font t très attention au soleil. On a beaucoup joué dedans en faisant des parcours.
C'était nos derniers jours à Darwin. Le lendemain, on partait pour l'Idonésie. Les dernières cartes postales...
les bagages au garde à vous !
L'Australienne vous salut.
De l'Australie, on est pas resté longtemps. C'est le bout du monde mais les gens ressemblent très forts aux Français et leur façon de vivre aussi, sauf les aborigènes qu'on dirait qu'ils sont tous tristes.
On est content d'arriver bientôt sur le continent Asiatique.
A bientôt la bas !
A Sydney, on est allé visiter son musée d'histoire naturelle où il y avait une exposition sur l'Afrique qu'on venait de quitter. Une salle était drôle avec tout des squelettes d'animaux même celui de l'homme.
Pour aller à Alice Spring , nous avons pris un petit avion, Boeing 717. Celui là, met 30 secondes pour décoller.
J'ai chronométré.
Alice Spring est dans le centre de l'Australie. Il y fait très chaud. Du ciel, on ne voit pas beaucoup d'arbres et d'herbe.
Quand on arrive aux aéroports, j'aime bien voir les bagages arrivés sur le tapis roulant. Derrière le rideau, je voie souvent le monsieur qui lance les bagages. Je sais pourquoi on retrouve des fois des choses cassées dedans.
Voici notre chambre. Un dortoir. Moi je préfère dormir en bas parceque des fois en haut sinon je tombe quand il n'y a pas de barrières. Tous les matins je fais mon lit et quand j'ai le temps je fais ceux des filles. Un soir, je n'arrivais pas à rentrer en dessous de mes draps. Papa avait montré à Camille comment on fait un lit en portefeuille !
Clémence était notre cuisinière pendant que je rangeais la chambre. On mangeait souvent des salades mais c'était jamais les mêmes.
C'était le semaine d'Haloween. On a eu des bonbons.
Il y a dans cette ville beaucoup d'Aborigène, les premiers habitants de l'Australie avant que les Anglais arrivent. Il y a plein de musée et de magasins qui vendent leur peinture faites de pleins de petits points qui veulent dire des choses comme l'eau, le vent, les traces d'animaux, les montagne...
Dans cette ville qui n'est pas très jolie, il y a beaucoup de café et un qui ressemble à celui comme dans Lucky Luck et qui sentait la bière même de dehors. On a même pas osé rentrer, Papa il boit pas de bière...
On voulait aller voir Ayers Rock voir un très gros rocher au milieu du désert mais on a pas pu à cause des orages. C'était la première fois depuis 8 mois qu'il n'avait pas plu et depuis qu'on était là, il pleuvait tous les jours. Beaucoup de routes étaient inondées et fermées. Pas de bol. On a quand même fait des marches autour de la ville dans des réserves.
On a appris que l'Australie était l'un continent le plus sec de la planète et qu'il y avait beaucoup de désert mais qu'il y a quand même des plantes, des arbres, des broussailles et quelques animaux. Là où il y a certains arbres où certaines plantes ça veut dire que l'eau est souterraine. Les aborigènes le savent. Des premiers Anglais sont morts de soif parceque ils ne le savaient pas.
Les animaux sont des petits animaux parceque il n'y a as pas beaucoup d'eau là où ils vivent et comme ils sont petits, ils n'ont pas besoin de beaucoup d'eau.
Ici la terre est rouge parceque les montagnes depuis très longtemps s'usent avec l'eau, le vent. Il y a du fer dans les pierres des montagnes et avec l'eau, quand la pierre devient de la poussière, ça rouille.
C'est pendant cette excursion que nous avons vu pour la première fois des kangourous.
C'est un drôle d'animal. Quand on regarde que sa tête, on dirait un chien avec des grandes oreilles.
Mais avec ses grandes pattes et sa queue il ressemble à rien qu'à un kangourou.
Camille a de la chance, il y en a un qui est venu sentir son pantalon.
La queue est très importante pour tenir en équilibre et sauter. C'est comme une 5ième patte. Voici son squelette qu'on avait vu au musée.
Lorsqu'il saute c'est beau à voir. Il fait des très grands bonds.
On est resté longtemps pour les regarder. On a appris que la maman kangourou a deux tétons avec des laits différents. Un pour le bébé kangourou et un autre quand il grandit. C'est bien fait la nature.
Sur la route du retour on a croisé un gros lézard qui nous a presque fait peur sauf moi.
Ca a bien fait rire toute la famille pour la dernière photo de la journée.