On quitte Paksé pour partir quelques jours à Tad lo à environ 150 km( en Laotien Tad = chute d'eau )
On reprend donc un tuk tuk
pour retourner à la gare des bus
Celui pour Tad lo était grand mais très vieux.
Pour l'instant, il y avait encore personne au milieu.
La controleuse des billets avait l'age du bus
Un enfant mangeait je ne sais pas quoi en faisant du bruit avec sa bouche
Le bus se remplissait
Il y avait plus de places assises. ils ont ajoutés des tabourets en plastique dans l'allée mais il n'y en avait pas assez et une vielle dame restait debous.
J'ai laissé ma place à cette vielle dame et moi je me suis assise sur un gros sac de riz. La vieille dame m'a prêté sa tongue pour que je m'assoie dessus.
On est arrivé après 3 h de bus qui n'avançait pas très vite. Ils ont retouvé nos sacs au milieu des panniers.
Les Laotiens nous observaient quitter le bus
Nous avons fait les derniers kilomètres à pieds. Nous sommes passé devant une école de village.
La cour de récréation était énormément grande. Les garçons essayaient de faire leur but de foot.
Ici aussi les enfants ont des uniformes
Il y avait que 7 classes avec dedans un tableau, une armoire et des tables et rien d'autre.
On arrivait près d'un vieux pont où nous avons trouvé des chambres.
Avant le voyage, encore en France, on avait chacun des rêves.
Voir des baleines, marcher sur la muraille de chine et se balader à dos d'éléphants...
C'est ici qu'on va réaliser celui des éléphants.
A 8h du matin, on se met en route, nous avons rendez-vous avec eux !
Ils sont deux en liberté, tranquilles.
Nous avons remarqué que leurs oreilles étaient plus petites que leurs frères d'Afrique. Leurs défenses étaient coupées. Ils avaient 67 et 65 ans.
Il y en a un qui faisait sa toilette avec de la terre...choette, c'est celui qu'on allait prendre
De prêt, ils sont impressionnants.
Le cornac ( celui qui s'occupe de l'éléphant ) n'avait qu'a lui parler calmement pour qu'il obéit. Quelques mots et l'éléphant s'est approché pour pouvoir être équipé de la nacelle où on allait s'asseoir.
Juste encore un mot du cornac et l'éléphant lève ses pattes pour faire passer la lanière en dessous de son gros ventre.
Il est près,
on peut monter.
Pour l'instant, on est à l'arrêt, tout va bien.
Le cornac s'installe les mains dans les poches
On découvre que l'éléphant est très poilu avec des poils gros comme des fils de nylon noir.
Sur le crâne aussi
Ca y est c'est parti, on se balance de droite à gauche, c'était rigolo.
L'éléphant passe partout.
On longeait la rivière.C'était rès beau. Quand le chemin descendait on se penchait en avant et là ça faisait un peu peur.
Il s'arrêtait parfois pour grignoter
On a traversé des petites rivières où il profitait de boire en faisant beaucoup de bruit.
Clémence aurait bien aimé qu'il prenne sa douche
A certain endroit, c'était tout juste pour passer.
Rien ne l'arrête. Il est en réalité très agile et même très souple. Ses grosses pattes, il les pose délicatement en faisant moins de bruit que nous. Il marche comme sur des oeufs
Après deux heures sur leur dos, on est redescendu pour les caresser et les observer de près.
Il a un corps incroyable
Avec le ciseau du couteau suisse de papa, j'ai coupé un poil d'éléphant pour coller dans mon cahier de vie.Vous verrez, vous pourrez le toucher, c'est vraiment très gros et très dur.
Le cornac lui a donné un appéritif, trois régime de banane.
Un éléphant quand ça fait pipi, c'est sérieux. Ici on voit quand ça commence et là où est Noé c'est quand ça finit...
On a eu du mal à les quitter. Clémence qui au début avait un peu peur de les approcher, n'arrive plus à se séparer d'eux.
On reviendra les voir souvent.
On a réalisé un de nos rêves...
ce qui est bien, c'est qu'on en a encore plein...