magique instant...
(madagascar aout 2007)
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magique instant...
(madagascar aout 2007)
On marchait un soir sur la belle plage d'Ifaty ( un village près de Tuélar dans le sud. On y arrive par une piste de 20 km pleine de bosses et de trous. On a mis plus d'une heure en voiture )
Papa a discuté avec des pêcheurs et il nous a dit que demain matin très tôt à 7h on pourrait aller avec eux essayer de voir les baleines.
A 7 h le lendemain, on était dans la barque. La mer était calme, il n'y avait pas de vent. Ils n'ont pas pu mettre la voile. Ils ont du pagayer à deux beaucoup et vite, un devant et un derrière. On a croisé plein de pirogue de pêcheur.
Il fallait passer la barrière de corail à un endroit précis à 8 km de la côte. A l'endroit du passage, il y avait des énormes vagues. Ca bougeait beaucoup.
En pleine mer, ils observait debout. Tout d'un coup, on a vu un souffle au loin. Ils ont ramé comme des fous. Le pêcheur était plein de muscle.
On s'est rapproché et vu et entendu son souffle. Puis son dos avec sa nageoire dorsale. Elle glissait sur l'eau. Il y avait aucun bruit. C'était la première fois que je voyais une baleine aussi près. On était tous impressionné et émerveillé. Le pêcheur nous a dit que c'était un baleine à bosse (devant sa nageoire il y a une bosse ).
A un moment, elle a plongé (on dit sonder ) et on a vu sa queue. C'était beau.
Au retour, j'ai eu le mal de mer et Clémence un peu mal au ventre. On est repassé par les grosses vagues. Il y avait des surfeurs mais je les ai pas vu. Je m'étais endormie dans le fond de la pirogue.
Sur le retour, il y avait un tout petit peu de vent. Ils ont pu mettre la voile ( des sacs de riz cousus ). Un pêcheur d'un autre bateau nous a demandé si on voulait manger des langoustes qu'il venait de pêcher, elles étaient encore vivantes.
On est renté sur la plage à midi en même temps que le pêcheur. Le village venait voir les poissons puis les pêcheurs rentraient leur pirogue.
Ils ont grillé les langoustes pour nous, avec du riz, de la sauce tomate et d'autres petits poissons on a tout dégusté sur la plage avec une voile comme nappe. Super Miam. On s'est rincé la bouche dans l'océan...
Cette journée m'a donnée envie de retourner voir des baleines. Sur notre parcours, il est prévu que l'on aille à l'ile aux nattes sur la cote Est. C'est là aussi le moment de la migration des baleines. Il paraît qu'il y en a plus. Je vous reparlerai de ce mamifère extraordinaire. ( J'ai fait un exposé sur mon carnet )
Charline, sous nos applaudissements...
(madagascar aout 07)
Nous sommes partis 3 jours en pirogue dans le canal des Pangalanes . Ce canal se trouve à l' est de Madagascar. Il longe la côte tout près de l'océan indien. Nous l'avons pris de Manakara à Mananjary.
On a croisé plein de gens et vu de beaux paysages. C'était plein de découverte et un peu comme une aventure.
Le canal était parfois étroit avec plein d'arbres et de plantes sur les cotés et au-dessus de nous comme l'arbre oreille d'éléphant qui ne faut pas toucher parceque ça irrite.
Parfois c'était large comme un lac. La mer était pas loin.
On s'est arrêté pour manger sur une embouchure ( il y avait une bande de sable qui sépare la mer et le canal, des fois la mer ouvre le sable et se jette dans le canal ).
Il y avait plein de gens du village qui attendaient le retour des pécheurs. Les pécheurs avaient des petits bateaux en bois dans des grosses vagues. Sur l'embouchure, pour les gens d'ici, il y a des choses que l'on ne peut pas faire, c'est tabou ( "fadi" en malgache ). On ne pouvait pas planter du fer dans le sable ( il creuse avec leur pagaie ), on ne pouvait pas faire de feu, porter des vêtements rouges, avoir une lumière la nuit, et avoir mangé du porc avant. C'est drole. ( sur la photo en dessous, cherchez clémence ! )
On a mangé les huitres des pécheurs et acheté un mérou rouge et des crevettes pour le dîner. On a repris la navigation. Dans le bateau, il y avait des 2 canards et 3 poules vivantes. C'était notre dîner pour les jours suivants. ( sur la photo en dessous, papa dit que je montre mes gros muscles mais il était vraiment lourd le poisson au moins 2 k, célemence elle dit 1 )
Le soir, on a monté les tentes près de la mer. On entendait les vagues de l'océan.J'ai prêté mon couteau suisse pour écailler le poisson ( y'a une lame qui sert à ça ) pendant que les filles retiraient les cailloux du riz. J'ai allumé le feu de bois pour mettre la marmite.
Pendant qu'on préparait le repas, les enfants du villages d'à coté sont venus nous voir. Ils étaient très souriants. Ils parlaient pas le français dans les villages. On s'est dit nos prénons. On a bien rigolé. Quand je filmais, ils étaient très curieux et voulaient voir. Quand ils se voyaient, ils rigolaient encore plus.
Le poisson pêché le matin était très bon. On a diner comme un pic nic dans la nuit avant d'aller dormir.
Ce canal c'était super génial. Papa disait que je ressemblais au fils d' Indiana Jones
Un moment, il y avait plus assez d'eau. On a du vider le bateau et mettre les affaires dans les petites pirogues des gens du village qui nous ont aidés. On a été obligé de pousser la pirogue sur des rondins de bois et de faire un barrage pour faire qu'il y a plus d'eau d'un coté et attendre le lendemain.
Ce soir là j'ai plumé le canard. On le met d'abord dans l'eau chaude pour que ce soit plus facile. Avant, on avait coupé la gorge mais pas tout. Clémence avait préféré aller à la plage.Elle voulait même pas savoir son prénom au canard
On se lavait avec deux grands seaux. Un froid et un chaud de la marmite. C'était l'eau du canal qu'on lavait avec un produit. Elle était jaune mais sans microbes. J'ai une photo de Camille sous la douche. J'ai demandé si je pouvais la mettre. Elle a dit oui avec un sourire.
Le lendemain, il y avait de l'eau. On a même pu mettre le moteur.
On a croisé des villages et des pirogues, des pêcheurs et des zebus.
Sur une plage, on a vu une épave de bateau échoué depuis longtemps. Il y avait des bouts partout et même l'hélice énorme que les gens avait essayer de prendre mais qui était retombée dans l'eau du canal.
Clémence gardait les bouteilles d'eau vides pour les donner. ( ici elles sont précieuses ).
On est passé devant un village mais on ne pouvait pas s'arrêter parcequ'on devait arriver avant la nuit et qu'on avait pris du retard. Clémence a lancé les bouteilles. Elle en a lancé une sur un canard sans faire exprès. Hier, elle voulait pas les tuer mais là elle les assomme.
Camille et clémence ont eu droit à des colliers super beaux tout frais de fleurs de nénuphars qu'on venait de ceuillir
La nuit tombait.
On a traversé le dernier lac dans le noir avec seulement la lumière des étoiles sans lune.
Ces trois jours, c'était super bien et surtout grâce à Fany qui était avec nous. Si elle lit ça, on pense fort à toi et on te fait de gros baisers. Le canal des pangalanes, ce sera pour toujours dans notre vie un grand souvenir grâce à toi
le lendemain dans la voiture...
La nationale 7 est la seule route qui traverse le pays du nord au sud. Nous l'avons prise de Tana ( Antananarivo en plus court ) à Tuélar sur la côte sud.
En 5 semaines, nous avons traversé plein de paysages différents, des hauts plateaux où il faisait frais au sud où il faisait chaud. La route était un spectacle.
Il y avait toujours plein de gens sur la route, des charrettes, des vélos, des mobilettes, des pousse pousse, des chariots et des brouettes, des taxis brousses et sinon beaucoup à pied. Quand ils ont une voiture, ils sont plein dedans. Une fois, on en a vu 11 dans une 4L ! Il y avait aussi des animaux, des troupeaux de zébus, des canards, des oies, des poules et des coqs, des caméléons et même une fois un serpent...trop bien. Voici quelques photos. Il y en a trop pour tous les mettre. On fera un album bientôt.
ici, les femmes et même les enfants, on porte tout sur la tête même des tas de briques
la voilà la voiture où il était 11 ( avec les bébés )
les animaux
et tous les véhicules...